L'institut Cervantès d'Alger organise jusqu'à jeudi prochain, à la Cinémathèque d'Alger, les journées du cinéma andalou. Ces journées s'étaleront sur deux parties. La première, qui se clôture aujourd'hui, est consacrée à la diffusion de documentaires où l'histoire, l'architecture et l'art de vivre de l'Andalousie seront à l'honneur. En collaboration avec la fondation El Legado Andalusí (l'Héritage de l'Andalousie), un documentaire en deux volets intitulé Histoire d'Al Andalus a été présenté dans ce premier volet. Une vaste rétrospective qui couvre plus de mille ans d'histoire, des origines (571) jusqu'au renouveau romantique andalou (XVIIe siècle), passant par les différents royaumes musulmans qu'a connus la région (oumayyade, almoravide, almohade, nasride) et la Reconquista espagnole après la chute de Grenade en 1492. Le documentaire Architecture et urbanisme d'Al Andalus, qui a été projeté hier, on l'aura compris, est revenu sur l'aspect architectural unique de l'Andalousie, ses châteaux et palais de l'époque musulmane et l'art hispano- mauresque développé après la découverte du Nouveau Monde. La partie documentaire s'achèvera aujourd'hui avec l'évocation de l'art de vivre andalou, tant par la poésie et la musique qui le caractérisent, l'agriculture et l'irrigation pratiquées, que par le vivre au quotidien. Au programme de la deuxième partie, la diffusion d'œuvres de fiction. Six courts métrages seront présentés demain : Passons au plan B de Paz Pínar, le Portrait oval de José Frías Carmona, Ciel sans anges de Laura Alvea, le Prince des ordures de Francisco Antonio Peinado, Soixante-dix de Paco Torres et Alexis Morante et Sere Eretit de Juan Antonio Espigares. Le festival prendra fin jeudi prochain avec le film Séville City de Juan José Ponce et l'œuvre d'animation pour enfants et adultes le Lynx perdu de Manuel Sicilia et Raul Garcia. Une semaine riche en perspectives à la découverte d'une région de l'Espagne avec laquelle nous partageons une grande partie de notre histoire. Notons que toutes les séances débuteront à 16 heures. F. B.