La 11ème édition du Salon international de l'élevage et du machinisme agricole (SIPSA-Agri Sime-2011), prévu à partir de mercredi prochain au Palais des expositions (Pins Maritimes) à Alger, verra la participation de plus de 350 exposants dont 190 étrangers représentant 27 pays, annoncent dimanche les organisateurs. Le président du ''GRFI INNOVE'', M.Amine Bensemmane, a estimé lors d'une conférence de presse que cette manifestation économique a "atteint désormais une véritable dimension internationale de par le nombre et surtout la qualité des participants". ''Des opérateurs de renommée mondiale sont, en effet, restés fidèles à cet événement et y participent à chaque édition", a-t-il indiqué, soulignant que "les opérateurs considèrent le marché agricole algérien comme une opportunité sûre pour conclure de bonnes affaires". M. Bensemmane a fait savoir, d'autre part, que les rencontre initiées entre les professionnels algériens et étrangers, dans le cadre des SIPSA, "aboutissent dans la majorité des cas à des partenariats durables". Depuis 2001, plus d'une trentaine de sociétés internationales ont investies en Algérie dans le secteur des production, de la santé et de la nutrition animale grâce à ce salon professionnel, a-t-il rappelé. Ce rendez-vous professionnel a généré également des mises en relation d'affaires, entre opérateurs de différents secteurs économiques, qui se sont traduits dans de nombreux cas par des partenariats solides, des joint-ventures et des accords de transfert de technologie. Au programme de cette édition, il sera question de l'étude de l'évolution des trois filières : lait, ovine et viande. L'organisation du salon coïncidera avec la célébration de l'année mondiale vétérinaire. Pour sa part, M. Soukhal, membre du C.I.L (Comité InterProfessionnel du lait), a estimé que la consommation du lait et des produits laitiers a atteint aujourd'hui les 5 milliards de litre par an dont 50% sont couverts par la production nationale. Il a reconnu, toutefois, que c'est l'une des filières "les plus compliquées du secteur de l'agriculture et pour la développer l'Etat devra mettre une batterie d'aides, exonérations, subventions...pour intéresser les opérateurs afin d'augmenter la production". M. Soukhal a évoqué, dans ce sens, qu'une nouvelle démarche tendant à la contractualisation à travers des conventions a permis l'amélioration depuis une année de la situation. Concernant la filière viande, un membre de la Fondation ''Filaha'', a estimé que l'Algérie pourrait s'autosuffire et même exporter un excédent en viande ovine. Cette opération est liée à l'homologation des abattoirs en cours de réalisation.