Photo : Riad Par Ali Boukhlef Les consultations qu'entamera Abdelkader Bensalah prennent forme. Quelques jours après l'annonce de l'initiative présidentielle, le palais d'El Mouradia a rendu publique dimanche dernier la liste des personnalités devant seconder Abdelkader Bensalah et la date du début des consultations.On apprend, ainsi, que le président du Sénat sera assisté de deux conseillers à la présidence de la République. Il s'agit de Mohamed-Ali Boughazi et du général à la retraite Mohamed Touati. Les concertations avec les responsables politiques et les personnalités nationales se feront à partir du 21 mai prochain, ajoute le document de la présidence de la République. M. Bensalah «entamera les consultations sur les réformes politiques visant l'approfondissement du processus démocratique et le renforcement de l'Etat de droit, samedi 21 mai 2011», indique le document.Le communiqué de la présidence n'en dira pas plus. Ni sur le planning ni sur les personnalités à recevoir. La décision d'entreprendre les consultations a été annoncée lors du discours à la nation, le 15 avril dernier, suivi d'un Conseil des ministres, le 2 mai. Ces consultations procèdent de «la volonté exprimée par le chef de l'Etat de mener une large consultation des forces politiques et sociales sur les réformes annoncées dans son message à la nation du 15 avril 2011 et explicitées en Conseil des ministres du lundi 2 mai 2011», indique le document de la Présidence.Juste après l'annonce de la désignation de Abdelkader Bensalah, le 2 mai dernier, les partis de l'Alliance présidentielle ont salué l'initiative présidentielle.Les partis de l'opposition, notamment le RCD et le FFS, ont d'ores et déjà affiché leur refus d'aller à ces concertations. Le parti de Saïd Sadi se dit contre «tout changement avec le système», tandis que le parti de Hocine Aït Ahmed avance, lui, que «le FFS ne participera pas à un cirque politique».Le Parti des travailleurs n'a toujours pas de position tranchée. Même si Louisa Hanoune parti a dénoncé, lors d'une sortie publique, le fait que «la désignation de Bensalah est une manière de se substituer à la volonté politique».