L'ancien chef du gouvernement, Smail hamdani, a indiqué que dans le cadre des consultations sur les réformes politiques, qui interviennent 50 ans après l'indépendance, et qui marquent l'entrée dans une nouvelle étape, il a remis une contribution en 18 points-idées, Cela concerne, les partis, le code électoral et particulièrement la révision de la constitution, ainsi, que la promotion politique de la femme.Parmi les idées dont il a souhaité la concrétisation sur le terrain, figure, notamment un système politique semi présidentiel, qu'il a décrit comme étant, «ni totalement présidentiel, ni totalement parlementaire, mais qui sera un équilibre entre les deux». Il a en outre, proposé de consacrer l'amazighité dans l'article 178 en tant que langue nationale aux cotés de l'arabe et de l'islam, et d'adopter la démocratie et le pluralisme avec fermeté, et, de considérer la démocratie et l'Etat de droit en tant que valeurs de l'islam et bannir la violence. Smail Hamdani, a en outre, proposé d'adopter la transparence dans la gestion, appelé à confier les responsabilités politiques par le biais des urnes, et promulguer des textes d'application pour la mise en œuvre des dispositions constitutionnelles relatives aux droits de l'homme et de libertés, et l'ouverture du champ au contrôle du conseil constitutionnel au respect de la constitution, à travers l'élargissement du droit de saisine du conseil constitutionnel , actuellement aux mains de trois pouvoirs, le président de la république, le président du conseil de la nation et le président de l'APN. Il a également estimé nécessaire, de promulguer des lois au sujet du conflit d'intérêts, et la relation de la politique avec le monde des affaires, a appelé à faire de «la responsabilité politique une mission, non pas une profession», et d'évaluer l'activité des élus de façon périodique par les électeurs, et une «lutte rigoureuse contre la corruption». D'après l'ancien chef du gouvernement, le pouvoir doit être organisé sur la base du contrôle réciproque et équilibré. Ce sera, à son avis, un système ni totalement présidentiel, ni totalement parlementaire. Mais, un équilibre et une cohésion entre les deux». De plus, «il ne peut y avoir de cumul de plus de deux responsabilités, et la généralisation du principe de deux mandats au plus dans les responsabilités dans l'exécutif du président d'APC au président de la république». Ce principe est également applicable aux partis. L'ancien chef du gouvernement Smail Hamdani, a appelé à ajouter la langue amazighe, en tant que langue nationale, dans l'articla 178, un article ayant défini les principes immuables, notamment l'islam, l'arabe, mais n'a pas cité la langue amazighe, a-t-il rappelé, avant d'affirmer que, «les trois constantes doivent êtres citées ensemble». Il a affirmé sur cette base, que les constantes de l'identité nationale, sont un tout indivisible, et ne sont le monopole de personne, qu'il faut les mettre à l'abri de la compétition politique». Et enfin, M. Hamdani, a proposé de maintenir le dialogue social permanent avec les organisations syndicales et patronales. Et la liste est ouverte, dira l'ancien chef du gouvernement en 1999, sous liamine zeroual, et juste avant l'arrivée du président Bouteflika . A. R.