Kessar Abdelkader du parti RND, élu sénateur    L'Europe piégée et ensevelie    Des dizaines de colons prennent d'assaut Al-Aqsa    Plus d'un demi-million de signatures réclamant la libération d'un étudiant palestinien qui a participé aux manifestations de l'Université de Columbia    600 DA le kg, qui dit mieux ?    Des solutions urgentes exigées à Benaga    Saisie de 405 g de kif traité, deux arrestations    CRB – USC délocalisé au stade 5-Juillet    L'Algérienne Kaylia Nemour sacrée aux barres asymétriques et à la poutre    La suspension d'Abdellaoui revue à la baisse    Bougaâ n'a pas oublié la grande rafle et la tuerie du 11 mars 1958    La cheffe d'orchestre Zahia Ziouani anime une rencontre à Sarcelles    Prix «Kaki d'or» Ouverture de candidatures pour la 8ème édition    GN: poursuite des efforts pour assurer la sécurité des citoyens durant le Ramadhan    Résultats provisoires du renouvellement par moitié des membres du CN: la Cour constitutionnelle reçoit trois recours    Renouvellement par moitié des membres du CN: la Cour constitutionnelle définit les conditions et modalités d'introduction de recours    L'Université algérienne a posé les jalons d'une recherche scientifique tournée vers l'innovation et la création de richesse    Le président de la République inaugure l'usine de dessalement d'eau de mer "Cap Djinet 2    Les Accords d'Evian thème d'une conférence organisée par le RND    Filière du marbre: un pas important dans la protection d'une industrie locale naissante    Le ministre de l'Education donne le coup d'envoi de la 10e édition de l'Olympiade algérienne des mathématiques 2025    Ramadhan à Relizane: des actions caritatives incarnant les formes les plus nobles de solidarité    Lancement officiel de l'incubateur de l'Ecole supérieure des beaux-arts baptisé "Artis"    Amnesty: la décision sioniste de couper l'électricité à Ghaza, une nouvelle preuve du génocide commis contre les Palestiniens    Renouvellement par moitié des membres du Conseil de la nation: un taux de participation de 96,31%    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'alourdit à 48.503 martyrs et 111.927 blessés    Lazzarini: L'UNRWA ne peut être remplacée que par des institutions palestiniennes    Oum El-Bouaghi/ Elections sénatoriales El Moustakbel crée la surprise    Basta contre le grand gâchis alimentaire en Ramadhan !    Entrepreneuriat, microcrédit et formation professionnelle à Mostaganem    Avec Ooredoo accédez aux avantages exceptionnels du service ''Ramadhaniyate'' à partir de 1 DA seulement    APN : Baddari présente un exposé sur le projet de promotion du sport universitaire    Recours aux armes chimiques en Algérie: un chercheur français identifie "450 opérations militaires" françaises    Le journaliste Mohamed Lamsen inhumé au cimetière de Aïn Benian, à Alger    Coupe d'Algérie (8es de finale) : CR Belouizdad - US Chaouia délocalisé au stade 5 juillet    Jeux scolaires Africains 2025: 25 disciplines au programme de la 1re édition en Algérie        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les syndicats de l'enseignement supérieur s'impliquant dans les réformes
Reçus par l'instance de consultations
Publié dans La Tribune le 08 - 06 - 2011


Photo : S. Zoheïr
Par Amar Rafa
Les représentants de six syndicats de l'enseignement supérieur, reçus, hier, par l'instance de consultations sur les réformes politiques, ont soumis un ensemble de propositions sur les réformes politiques attendues.Le professeur Nacer Djidjelli, président du Syndicat des professeurs et docents en sciences médicales (Snpdsm) a exprimé son «désaccord avec la démarche adoptée par les pouvoirs politiques dans notre pays», estimant que «cela ne pouvait pas à notre avis résoudre la crise que connaît notre pays depuis des décennies, parce que, tout simplement, nous ne pensons pas que c'est un problème de textes, et qu'il suffit de les changer pour avoir un avenir rose le lendemain matin». Il considère que «le problème est dans les personnes, qui n'appliquent pas ces textes et qui les foulent aux pieds à chaque fois qu'ils le peuvent». «Nous ne pensons pas non plus que le pouvoir politique actuel, ou depuis des décennies, puisse se réformer de lui-même et par lui-même uniquement», a-t-il ajouté.«Il est impératif de mettre fin aux fonctions de l'exécutif actuel, qui nous a dit, il y a quelques mois, qu'il n'y avait aucun problème politique», dira le Pr. Djidjelli qui propose un gouvernement de transition et l'installation d'un commission «composée de personnalités politiques, universitaires, représentants syndicaux et du mouvement associatif, pour justement réfléchir aux problèmes de l'Algérie, faire un diagnostic de la situation et proposer les voies et moyens pour en sortir». Cet avis est partagé par le Dr Asla Fares, président du syndicat national des maîtres assistants en sciences médicales, qui estime que «le débat qui est actuellement proposé est totalement biaisé, car, ce n'est pas l'aménagement des textes de la constitution et des lois concernant le système électoral qui apportera un changement réel ou des solutions aux problèmes socio-économiques ou politiques du pays […]. Les lois sont là, existent avec leurs insuffisances bien sûr, le problème est dans la non application de ces textes», affirme-t-il. L'exemple précis, selon lui, est celui de la corruption. «Le rétablissement de la confiance passe par le changement du système de gouvernance», dira-t-il entendant «l'ouverture réelle et non conjoncturelle des médias, pour l'émergence réelle d'un contre-pouvoir qui puisse apporter l'équilibre et la balance dans les débats».
Messaoud Amarna, le SG du Syndicat nationale des enseignants universitaires (Sneu), affilié à l'UGTA, proposera pour sa part des mesures pratiques notamment la révision de la constitution et la définition du système politique et d'autres textes législatifs. Il a indiqué vouloir proposer une autre définition du rôle des universitaires dans les réformes politiques, la vie politique, sociale et économique, afin qu'ils soient représentés dans les institutions officielles du pays, et qu'«on leur donne le rôle qu'ils méritent». Le syndicat a axé également ses propositions sur deux points : les rôles de l'école algérienne dans la formation des générations, et des médias.Rahmani Abdelmalik, coordonnateur national du CNES, a, lui, indiqué qu'il est venu pour apporter une pierre à l'édifice qui est entrain de se mettre en place. Les pouvoirs publics ont compris que pour éviter de vivre la situation régionale et internationale que traverse le monde arabe et le Maghreb en particulier, il est temps de dégeler le processus démocratique, bloqué pendant plus d'une décennie. Cependant, «nous avons souligné une chose importante pour la réussite de n'importe quel processus démocratique : la responsabilité des pouvoirs publics dans l'émergence de la conscience citoyenne et la promotion des libertés individuelles et collectives […]. La solution pour que cette conscience citoyenne puisse être le moteur de tout changement dans le pays se trouve dans l'école, qui va fondamentalement déterminer le citoyen de demain», a-t-il affirmé. «La promotion des libertés individuelles et collectives est la condition nécessaire pour tout projet de réformes, sinon on va revenir encore à la case départ et continuer à proposer des projets de réformes qui n'aboutiront jamais», ajoutera-t-il.Smati Zoghbi Kamel du syndicat national des chercheurs permanents, affilié à l'UGTA, a affirmé que «la question n'est pas celle des textes de lois, mais celle du changement des pratiques». «Avec la volonté politique de toutes les parties, même au sein du système législatif actuel on peut construire l'Algérie de demain», dira-t-il. La révision de la constitution «doit valoriser une large participation des jeunes, et des femmes», soutient le syndicaliste qui indiquera avoir fait des propositions relatives à la séparation des pouvoirs, le contrôle des élections, l'interdiction à toute personne ayant participé à des activités terroristes de créer un parti politique et, enfin, l'ouverture de l'audiovisuel. Il est temps de «remplacer la légitimité historique par celle des compétences», conclut-il.Pour le président de l'Association nationale des professeurs et maître des conférences, Ahmed Boucenna, la crise que vit actuellement l'Algérie n'a aucun lien avec les textes de loi, notamment la constitution, mais, elle relève des fondements philosophiques de l'Etat algérien depuis l'indépendance du pays. Aussi, plaidera-t-il pour la mise en place de nouvelles bases philosophiques pour l'Etat algérien tout en appelant au démantèlement de la philosophie coloniale et de la philosophie socialiste, entre autres.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.