De notre correspondant à Constantine Nasser Hannachi 15 183 candidats, dont 5 247 libres, ont rejoint hier matin les différents centres d'examens pour subir la première journée des examens de baccalauréat. La direction de l'éducation de Constantine, en collaboration avec les collectivités locales, aura offert toutes les conditions aux postulants pour accomplir leurs examens dans de bonnes conditions. Pour cette première matinée destinée à la langue arabe, les futurs bacheliers affirment avoir assuré l'essentiel en traitant le sujet sans grande complication. «Le sujet était abordable dans l'ensemble. Mais c'est la première matière donc il faut garder la tête froide en attendant de se mesurer aux matières à fort coefficient», dira un candidat à la sortie du centre d'examen Yughurta. La même appréciation a été formulée par d'autres lycéens qui ont estimé que le baccalauréat se dessinera durant les cinq jours en donnant à chaque discipline son intérêt pour espérer récolter une bonne moyenne synonyme de réussite, mais surtout de choix préliminaire de filière. La wilaya de Constantine, classée parmi les régions qui brillent ces dernières années en matière de taux de réussite espère, selon le directeur de l'Académie, décrocher encore une place honorable dés lors que l'année scolaire n'a pas été sanctionnée de nombreuses grèves d'enseignants. Au chapitre relatif aux paramètres techniques, Constantine a mobilisé 41 centres d'examens et un centre de correction, le lycée Hihi El Mekki. Les détenus estimés à prés de 231 sont aussi concernés par cet examen au niveau du centre de détention implantée à Boussof. Les postulants sont répartis sur les 6 daïras de la wilaya. Le plus grand taux revient évidemment au chef lieu avec 10 035 inscrits répartis sur 24 centres. Suivent la commune du Khroub et la nouvelle ville Ali Mendjeli avec 2 405 candidats. Ibn Ziad renferme le plus faible pourcentage de prétendants puisqu'elle totalise 253 candidats qui passent les épreuves dans un seul centre. Cela est logique du fait de la faible démographie de cette localité. En somme pour cette première journée les élèves ont évacué le stress du baccalauréat pour affronter, aujourd'hui, dans un esprit «éveillé» les matières dites essentielles.