Photo : Zoheïr Par Amel Bouakba Une ambiance sereine a caractérisé la première journée des épreuves du baccalauréat session 2009 qui ont démarré hier sur l'ensemble du territoire national. En tout, 444 514 candidats, toutes filières confondues, se sont mesurés hier aux épreuves de langue arabe et d'anglais. Les postulants ont estimé, dans leur majorité, que les épreuves de cette première journée ont été relativement abordables, ont constaté nos reporters à travers les différents centres d'examen répartis sur l'ensemble des wilayas. L'aspect abordable des premiers sujets est, selon les élèves rencontrés, de bon augure pour la suite des épreuves qui prendront fin le 10 juin. Dans la wilaya d'Oran, cette première journée s'est déroulée dans de bonnes conditions. Les candidats ont exprimé leur soulagement à la fin des épreuves, soulignant que les sujets étaient faciles. Le même constat a été relevé à Constantine et Aïn Defla où les candidats ont souligné que les sujets étaient à la portée de tout lycéen de niveau moyen. Le département de l'éducation a affirmé avoir mobilisé toutes les conditions matérielles et organisationnelles pour le bon déroulement de ces examens. De même, des mesures spéciales sont prises cette année, dont le renforcement de la surveillance et l'introduction de nouveaux dispositifs, à savoir la création de commissions d'observateurs au niveau de chaque wilaya qui désigneront les observateurs dans chaque centre d'examen avec le maintien de 10 observateurs de réserve dans chaque wilaya. La Commission nationale de suivi de l'organisation des examens officiels, présidée par le secrétaire général du ministère de l'Education nationale, veille à la sécurisation du transport et de l'impression des sujets d'examen et prend les mesures applicables par chaque partie concernée. La mission de cette commission a débuté, note-t-on, le 20 avril dernier et durera jusqu'à fin juillet prochain. Pour rappel, le nombre des candidats au baccalauréat 2009 a baissé comparativement à l'année précédente, (599 702 candidats). Benbouzid avait imputé cette baisse aux réformes introduites dans le secteur pour la cinquième année consécutive, ajoutant que le nombre de candidats est appelé à augmenter à partir de l'année prochaine. Benbouzid avait promis que le bac 2009 connaîtrait un saut qualitatif, fruit, a-t-il dit, «des réformes engagées».