Les frontières Est du territoire national «sont sécurisées et bien maîtrisées» grâce à la coordination entre tous les acteurs, a affirmé hier le directeur des frontières de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), le commissaire divisionnaire, Khelifa Ounissi. S'exprimant en marge d'une conférence organisée par la DGSN à l'occasion du lancement du Plan azur, le directeur des frontières a rassuré que les frontières de l'Algérie avec la Tunisie et la Libye étaient «sécurisées» et que la situation sécuritaire y était «bien maîtrisée «grâce à la coordination entre tous les acteurs». L'intervenant a ajouté, dans ce contexte, que le plan sécuritaire sur la bande frontalière existait depuis une vingtaine d'années, mais les services de sécurité ont hissé le niveau d'alerte et de contrôle au cours des derniers mois en raison de la dégradation de la situation sécuritaire en Tunisie et en Libye. Dans le même contexte, le responsable de la DGSN a indiqué que le passage de et vers la Tunisie est sécurisé au niveau des points de passage fixes par lesquels quelques 16 000 Algériens ont transité vers la Tunisie entre les 2 et 8 juin avec les mêmes estimations pratiquement pour les Tunisiens entrés en Algérie pour la période considérée. Quelques 912 054 nationaux et 192 553 étrangers sont entrés en Algérie durant la précédente saison estivale via l'aéroport international Houari Boumediene et le port d'Alger. Les révolutions tunisienne et libyenne n'ont pas manqué, rappelons-le, d'entraîner de nombreuses conséquences, dont principalement la baisse des entrées des Algériens vers la Tunisie. En dépit de la vaste campagne de marketing lancée par les nouvelles autorités du pays en vue de promouvoir la destination tunisienne auprès des Algériens, il semble que ces derniers ne soient pas encore aussi nombreux que d'habitude à manifester leur volonté d'y séjourner cet été. Bien qu'ayant démenti les rumeurs et autres échos faisant état d'une instabilité et d'insécurité chez nos voisons de l'est, les autorités tunisiennes n'ont pas encore réussi à chasser les appréhensions qui subsistent encore chez les potentiels touristes algériens qui avaient représenté l'été dernier pas moins d'un million, sur un total de 7 millions, derrière les Français avec 1,5 millions et les Libyens avec 2 millions de visiteurs. M. C.