«Le système parlementaire, où le pouvoir exécutif est limité, est basé essentiellement sur le bipartisme (comme c'est le cas en Grande-Bretagne, en Allemagne et ailleurs) et naturellement on ne peut l'appliquer dans le cadre du pluralisme politique adopté actuellement en Algérie», a indiqué M. Ouyahia, rappelant que l'Algérie "a connu 59 gouvernements en l'espace de 50 ans". Sur le cadre législatif régissant l'économie nationale connaîtra davantage de stabilité durant les cinq ou sept prochaines années à affirmé M. Ouyahia. Il a précisé que le gouvernement a veillé à assurer la stabilité des lois relatives aux questions économiques à travers les lois de finances complémentaires (2010-2011), indiquant que nous «nous engageons à assurer la stabilité de ces lois, au moins durant les cinq ou sept prochaines années». Le Premier ministre a estimé que la dernière tripartite a pris en charge les préoccupations du secteur privé en citant que parmi les résultats, «le rééchelonnement de la dette des entreprises privées, l'appui des crédits des entreprises relevant des secteurs public et privé et la prise en charge des risques de change pour les opérateurs privés» Par rapport aux investisseurs étrangers activant en Algérie il a précisé que «souvent décriée, la règle 51/49% (loi de finances complémentaires de 2009), qui oblige l'investisseur étranger à établir un partenariat avec une entreprise publique ou privée, est désormais admise par nos partenaires étrangers». Il a cité à titre d'exemple «des entreprises françaises, allemandes et finlandaises ayant accepté cette règle». En marge de l'émission il a exclu toute crise inflationniste en Algérie en 2011 et ce grâce au soutien par l'Etat des prix de plusieurs produits de large consommation, citant le pain, la semoule, le lait, le sucre, l'huile, outre le soutien des prix de l'eau, du gaz et de l'électricité.