La Grande-Bretagne souhaite raffermir ses relations avec l'Algérie pour mieux soutenir un processus de coopération bilatérale qui a déjà connu "une avancée notable", a déclaré à l'APS le ministre britannique chargé des Affaires du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, Alistair Burt, à l'occasion de la tenue à Alger de la 5e session du Comité bilatéral algéro-britannique. "La visite que j'effectue mardi en Algérie, dans le cadre du Comité de coopération algéro-britannique, permettra de discuter d'une large variété de questions liées au commerce, à la défense ou à la lutte antiterroriste, pour raffermir des relations qui continuent de se construire", a indiqué le ministre britannique. M. Burt s'est félicité du développement des relations entre les deux pays, soulignant que celles-ci se sont "transformées" au cours de cette dernière année "particulièrement riche en événements". Il a expliqué l'avancée "notable" de la coopération avec l'Algérie par le fait que "le nouveau gouvernement a exprimé, depuis sa prise de fonction en mai 2010, son souhait de développer le commerce et les investissements avec les marchés émergents, y compris la région de l'Afrique du Nord". A ce propos, a dit M. Burt, "le Premier ministre David Cameron et le ministre des Affaires étrangères William Hague ont clairement indiqué, dans de récents discours, que l'Afrique du Nord allait bénéficier d'un intérêt accru de la part de la Grande-Bretagne". "Il est vrai que cette région n'a pas bénéficié par le passé de tout l'intérêt qu'elle mérite au regard de son potentiel, mais le temps est venu pour nous, de nous y investir davantage", a-t-il affirmé. La visite que le ministre britannique s'apprête à effectuer mardi en Algérie, permettra de passer en revue l'état de la coopération avec l'Algérie et surtout de "lui donner un nouvel élan à la mesure de l'importance des potentialités de coopération existant entre les deux parties", a-t-il expliqué. "Les échanges économiques avec l'Algérie sont dominés par le secteur de l'énergie mais il existe une volonté de diversifier l'investissement en Algérie en saisissant les opportunités qui se présentent dans d'autres secteurs d'activités tels la santé, l'éducation, les finances, les travaux publics où les Britanniques veulent aujourd'hui être davantage présents", a affirme M. Burt. Selon des statistiques britanniques, les exportations de la Grande-Bretagne vers l'Algérie ont plus que doublé au cours des cinq dernières années, enregistrant une augmentation de 22% en 2009 par rapport à l'année précédente. La Grande-Bretagne est traditionnellement présente en Algérie dans le domaine du pétrole et du gaz à travers les plus grandes compagnies du secteur. Aujourd'hui, d'autres importantes sociétés comme HSBC, GSK et Unilever activent dans d'autres secteurs, a souligné le ministre. "En 2010, nous avons signé un contrat important dans le secteur de la défense et mis en place une feuille de route liée à la coopération dans le domaine du développement des énergies renouvelables qui va donner une autre dimension à la coopération bilatérale sur le long terme", a-t-il expliqué, mettant en relief la volonté de son pays de travailler avec l'Algérie "sur le long terme". "La relation entre les deux pays va au-delà des relations commerciales et inclut les domaines de l'éducation, la culture, les échanges en matière de recherche, de technologie, l'échange d'étudiants et d'universitaires qui ont une grande importance. Nous essayons de voir comment réaliser des entreprises en Algérie pour qu'il y ait transfert de technologie, notamment dans les domaines des nouvelles énergies, de l'agriculture et l'agro-alimentaire", a-t-il ajouté. "Je suis convaincu que nous pouvons faire beaucoup plus et coopérer, de manière plus étroite, dans plusieurs domaines d'intérêt commun, comme l'énergie, les échanges commerciaux, la lutte antiterroriste", a affirmé M. Burt. Dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, M. Burt a exprimé la "satisfaction" de la Grande-Bretagne de la "qualité" et du "niveau" de coopération avec l'Algérie. "La Grande-Bretagne et l'Algérie ont une convergence de vues sur le problème du terrorisme qui est une menace pour tout le monde", a conclu M. Burt, exprimant la volonté de son pays à renforcer la coopération avec l'Algérie dans ce domaine. L'Algérie et la Grande-Bretagne partagent les mêmes vues dans la lutte contre le phénomène du terrorisme, avait affirmé, le 11 novembre dernier à Alger, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, à l'issue d'une réunion de travail avec M. Burt. Les deux responsables avaient passé en revue les différents aspects de la coopération bilatérale entre les deux pays, notamment dans les domaines de l'énergie, hors hydrocarbures, la culture, l'éducation et l'assistance technique. Selon les statistiques des Douanes algériennes, les échanges commerciaux entre l'Algérie et la Grande-Bretagne étaient de près de 2 milliards de dollars en 2009, dont 1,181 milliard de dollars d'exportations algériennes et 720 millions de dollars d'importations. En 2009, la Grande-Bretagne a été classée 10e client de l'Algérie et son 14e fournisseur. Une importante mission commerciale britannique, conduite par la Middle East Association (MEA) s'était rendue en Algérie en janvier dernier. Une seconde délégation britannique sera à Alger du 16 au 19 avril. Les habitants de Tamanrasset organisent une wâada de gratitude et de reconnaissance au président Bouteflika TAMANRASSET - Les habitants de Tamanrasset ont organisé lundi soir une wâada (fête populaire), dans la zone de Oued Sersouf, à la veille de la visite du Président de la république, mardi, dans la wilaya. C'est la seconde wâada du genre qui est célébrée à Tamanrasset, après celle tenue il y a une quinzaine de jours, à l'occasion de l'écoulement de l'eau dans les robinets de la ville, à la faveur du mégaprojet de transfert d'eau In Salah-Tamanrasset (750 km), que doit inaugurer aujourd'hui le chef de l'Etat. Les habitants de Tamanrasset ont tenu, à travers cette fête populaire, à témoigner, dans la joie, leur reconnaissance et gratitude au Chef de l'Etat pour avoir permis à leur rêve de prendre forme, à travers ce mégaprojet de transfert d'eau vers Tamanrasset, traduisant une "promesse tenue''. Oued Sersouf, qui traverse la ville de Tamanrasset a grouillé de monde, de différentes catégories sociales, chacun portant ce qu'il pouvait offrir comme plat, avant qu'il ne soit procédé, en communion, à la récitation de la Fatiha du Coran et des louanges à Dieu le Tout Puissant pour tous ses bienfaits, ainsi que des implorations à Dieu pour la préservation de l'Algérie. Des exhibitions de méharas, dans la pure tradition locale, ont animé la Wâada, sous des salves de baroud et les youyous des femmes. Selon un citoyen présent à la wâada, le projet de transfert depuis In-Salah, sur 750 km, est "le plus beau des cadeaux" pouvant être offert à Tamanrasset et qui "lui ouvrira de larges perspectives" d'investissement et de développement dans les différents domaines d'activités. D'autant plus, a-t-il dit, qu'un projet de gaz de ville verra prochainement le jour dans la capitale de l'Ahaggar. Pour un autre convive, cette wâada est aussi une occasion de raffermir les liens de fraternité entre algériens et de renforcer l'esprit civique à travers la reconnaissance des efforts colossaux engagés par les pouvoirs publics pour développer les régions du Sud. Le projet de transfert d'eau vers Tamanrasset, clef de voûte du développement de la région (Amenokal) TAMANRASSET - L'eau est la "clef de voûte" du développement de l'Ahaggar et son arrivée à Tamanrasset, avec le mégaprojet de son transfert depuis In-Salah, apportera "beaucoup de bienfaits" à la région, a souligné Ahmed Adaber, Amenokal de l'Ahaggar. S'exprimant à quelques heures de la visite que doit effectuer mardi le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans la wilaya, le successeur de Hadj Moussa Akhamoukh a rappelé un adage targui "Amane Imène" (l'eau c'est la vie) pour résumer toute l'importance que revêt ce mégaprojet, qualifié de "projet du siècle", que doit inaugurer le Chef de l'Etat. "C'est un grandiose projet qui bénéficiera à la ville de Tamanrasset et aux localités environnantes", a-t-il dit. "La population de l'Ahaggar, qui porte une grande estime et considération au Chef de l'Etat, salue les réalisations qui ont vu le jour grâce à lui dans la région, à l'exemple de l'Université et des nombreux programmes de logement dans la région", a ajouté l'Aménokal de l'Ahaggar. Dans ce sens, il a relevé que "Tamanrasset de 2011 présente un visage totalement différent de ce qu'il était en 2000", notamment avec le mégaprojet de transfert de l'eau de In-Salah vers Tamanrasset sur 750 km, qui "n'est plus un rêve aujourd'hui, mais une réalité palpable pour laquelle l'Etat a consenti d'énormes efforts". Ahmed Adaber a saisi l'occasion pour appeler les jeunes à redoubler d'effort et à prendre conscience de la valeur de ces réalisations pour l'essor de la région notamment, dans le domaine agricole, à travers ce titanesque projet hydraulique qui a traduit dans les faits ce dont est capable "la volonté algérienne", a-t-il dit. L'Amenokal de l'Ahaggar, qui a appelé la population locale à sortir massivement accueillir le président Bouteflika, a insisté par ailleurs sur la nécessité de préserver cette ressource hydrique précieuse et à l'exploiter rationnellement dans l'intérêt de la région. Conférence nationale sur le SNAT: nécessité de confier la gestion des villes à des managers qualifiés ALGER - L'action de marketing qui forge l'attractivité des villes algériennes, ne peut être portée que par des managers correctement formés et qualifiés à la gestion des villes, a été recommandée, lundi à Alger à la clôture de la conférence nationale sur le Schéma national d'aménagement du territoire. "L'action de marketing qui forge l'attractivité de nos villes, ne peut être portée que par des managers correctement formés à la gestion des cités dans l'économie, la sociologie et l'esthétique urbaine d'où la nécessité d'associer les jeunes universitaires dans l'effort de conception, de suivi et de réalisation des programmes de développement des collectivités territoriales", ont-ils recommandé. Ils ont aussi appelé à encourager "l'osmose" entre les différents intervenants sectoriels et territoriaux et à accélérer le processus de mise en œuvre des textes d'application relatifs aux institutions de mise en œuvre du SNAT. La mobilisation de fonds nécessaires à la mise en œuvre du SNAT ainsi que l'accélération de la mise en place d'un système d'information nationale régionale et locale, à même d'appuyer les instruments de suivi et d'évaluation du SNAT ont été proposées. Les recommandations des six ateliers ayant planché durant cette conférence sur les modalités de mise en œuvre du SNAT ont mis l'accent sur la valorisation de la diversité des potentialités territoriales humaine, naturelle et financière. La mise en place d'organes d'intégration au niveau local de type comité mixte avec l'intégration des institutions, des promoteurs économiques, des établissements de formation, des universitaires-chercheurs et de la société civile a été suggérée. Cherif Rahmani: l'Algérie comptera 13 grandes villes à l'horizon 2030 ALGER - L'Algérie comptera 13 grandes villes à l'horizon 2030, contre quatre actuellement, a indiqué, lundi à Alger, le ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, Cherif Rahmani. "D'ici à 2030, le nombre des grandes villes va tripler pour passer de quatre actuellement (Alger, Oran, Annaba et Constantine) à 13, la majorité se situant dans les Hauts-Plateaux", a affirmé M. Rahmani, lors de la Conférence nationale sur le Schéma national de l'Aménagement du territoire (SNAT-2030). Il s'agit des villes de Chlef, Tiaret, Blida, Djelfa, Sétif, Batna, Tébessa, Biskra et Ouargla, dont six se situent dans la région des Hauts Plateaux. Le ministre a relevé que certaines de ces villes poseront des problèmes "importants", dans la mesure où elles ne bénéficient pas de "socles industriels et économiques, mais vivent de la dépense publique et de l'activité du commerce". Selon M. Rahmani, huit Algériens sur dix vivront dans les villes en 2030, c'est-à-dire que 14 millions d'Algériens vont aller vers les villes à cette échéance. Dans cette perspective, il a appelé à préparer ces métropoles en réglant les problèmes basiques de l'éducation, la santé, le transport, etc. Il a également recommandé, dans le cadre du SNAT, "un meilleur urbanisme, un meilleur aménagement du territoire et une meilleure architecture et une qualité de vie à même de conditionner la forme des villes". Pour ce qui est des villes moyennes, leur nombre va doubler, passant de 48 à 87 villes en 2030, a-t-il indiqué. Le SNAT vise la mise en place d'une "logique partenariale" entre l'Etat et les différents acteurs ALGER - Le Schéma national d'aménagement du territoire (SNAT) vise à mettre en place progressivement une "logique partenariale" entre l'Etat, les collectivités territoriales, le secteur privé et les citoyens, ont souligné, lundi à Alger, des participants à une conférence nationale sur le sujet. "L'Etat régulateur arbitre, définit et met en œuvre la politique nationale d'aménagement du territoire. Il assume des politiques territoriales qui assurent l'équité et la cohésion spatiale et conçoit les outils permettant de mettre en œuvre ces politiques", ont expliqué les intervenants à l'atelier sur la mise en œuvre de l'équité territoriale. Ces outils seront "progressivement appliqués au niveau des espaces de programmation territoriale. A ce niveau, les wilayas jouent un rôle essentiel de relais de l'action publique", ont-ils expliqué. Des procédures spécifiques de concertation sont mises en place pour permettre à la population de participer à la conception et au suivi des projets de l'aménagement et de développement, ont-ils dit, indiquant que cela crée du "lien territorial" qui permet la mobilisation des citoyens. Ils ont rappelé que l'Algérie est engagée dans un processus "historique qui laisse toute sa place à la notion de gouvernance participative permettant maintenant aux différences locales de s'exprimer de façon positive dans la perspective de l'intérêt national". Cela implique une nouvelle approche du territoire et une nouvelle conception de l'aménagement, ont-ils souligné, ajoutant que la nouvelle gouvernance passe par le sentiment de la population d'appartenir à une communauté. SNAT: un projet de société visant à organiser le territoire sur une échéance de 20 ans ALGER - Le Schéma national d'aménagement du territoire (SNAT) est un projet de société qui vise à organiser le territoire sur une échéance de 20 ans, a indiqué, lundi à Alger, Fouad Belkhodja, conseiller au ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement. "Le SNAT est un projet de société qui vise à organiser et encadrer le territoire sur une échéance de 20 ans", a expliqué à l'APS M. Belkhodja, ajoutant que ce schéma a pour objet de donner au développement une "dimension territoriale". "Pour remédier aux incohérences et aux déséquilibres, il faut désormais inscrire le développement dans une dimension qui tienne compte de la durabilité et des enjeux territoriaux", a recommandé M. Belkhodja, soulignant qu'"actuellement, il y a plusieurs défis impératifs à relever, à savoir la durabilité, la compétitivité des territoires, l'équité sociale et territoriale". En ce sens, il a fait référence à la loi 01-2001 relative à l'aménagement et au développement durable, laquelle prévoit, a-t-il dit, des schémas sectoriels élaborés sur la base des orientations du SNAT, en vue d'aboutir à une "cohérence" permettant aux différents acteurs de travailler en synergie. Pour ce qui est des grandes villes, des schémas de développement sont prévus pour Alger, Oran, Annaba et Constantine, selon M. Belkhodja sans pour autant, a-t-il indiqué, négliger les autres villes. Il a expliqué, à cet égard, qu'au niveau local, il y a des plans de développement des wilayas, lesquelles disposent d'une feuille de route pour encadrer les instruments d'urbanisme à partir d'orientations précises. "Il est demandé à l'ensemble des acteurs locaux (communes et wilayas) de respecter le SNAT sur les plans économique, social et environnemental notamment", a précisé M. Belkhodja, soulignant que le SNAT est un "grand acquis à mettre en œuvre et dont les orientations doivent être respectées". Air Algérie concernée par la taxe carbone applicable à partir de janvier 2012 ALGER - Air Algérie sera concernée par la taxe carbone imposée par l'Union européenne (UE) sur les compagnies aériennes survolant ses espaces aériens et qui sera effective à partir de janvier 2012, a confirmé le PDG du transporteur algérien, Abdelwahid Bouabdallah. Pour faire face à cette nouvelle donne, Air Algérie a engagé un processus d'intensification de son réseau africain en vue d'amortir les effets de cette taxe et de faire de l'Algérie un "hub" africain, c'est-à-dire une plate forme de correspondances aériennes entre les différentes capitales du continent africain, a indiqué M. Bouabdallah lors d'une cérémonie de réception d'un nouvel aéronef pour le compte de Tassili Airlines, filiale de Sonatrach. Selon le patron d'Air Algérie, une telle taxe pourrait être imposée dans le futur par l'Algérie sur les compagnies survolant son territoire. Cependant, une telle mesure est tributaire de la consolidation des infrastructures aéroportuaires du pays, explique, de son côté, le PDG de la Société de gestion des services et infrastructures aéroportuaires (SGSIA), Tahar Allache. De ce fait, le schéma national de cette société qui s'étale jusqu'à 2028 prévoit la construction d'une nouvelle aérogare à Alger d'une capacité de 9 millions de passagers par an. Cette nouvelle structure servira aussi de noyau de la future plate forme de correspondances africaines que la compagnie Air Algérie veut concrétiser à long terme, ajoute M. Tahar à des journalistes en marge de la cérémonie. Introduite pour limiter les émissions de CO2, la taxe carbone sera appliquée sur les compagnies incapables de réduire à partir de 2012 à 97% de leur niveau de 2005. Elle concerne toutes les compagnies effectuant des vols au départ ou à l'arrivée d'un des 27 pays de l'Union européenne. Ainsi, toutes les compagnies vont se retrouver astreintes à payer des droits de polluer qui devraient rapporter près de 5 milliards d'euros par an. L'Europe représente environ 80% des activités d'Air Algérie. Traitement de l'informel: les représentants des commerçants réitèrent leur soutien ALGER - La démarche du gouvernement pour le traitement du commerce informel, à travers une absorption en douceur de ce fléau, s'est confortée lundi par le soutien des représentants des commerçants, se disant souvent victimes d'une concurrence "déloyale". Lors d'une conférence de presse animée à Alger, le secrétaire général de l'Union générale des commerçants et artisans Algériens (UGCAA), Salah Souilah, a tiré la sonnette d'alarme annonçant que le nombre de commerçants exerçant dans l'informel a atteint près d'un million commerçants contre 600.000 à la fin 2010. Avec 1,3 million de commerçants inscrits aujourd'hui au Registre de commerce à travers le territoire national, selon les chiffres avancés par la même source, l'écart entre le formel et l'informel s'affiche en constante diminution. Le porte-parole des commerçants a souhaité que les prochaines assises nationales du secteur du Commerce, prévues en juin prochain, puissent déboucher sur une "feuille de route" pouvant mettre fin à la propagation de ce commerce parallèle. Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, avait récemment indiqué qu'un décret interministériel, sous forme de "feuille de route", avait été adressé aux walis pour les encadrer dans la résorption de ce phénomène. Ce document, élaboré par un groupe de travail mis en place en octobre 2010 par les ministères du Commerce et de l'Intérieur et des Collectivités locales, porte sur un traitement en deux étapes. La première étape consiste à recenser l'ensemble des régions et espaces concernés par le commerce informel et à définir le profil des personnes qui pratiquent cette activité. La seconde étape vise à intégrer les commerçants qui exercent dans l'informel en leur dédiant des espaces appropriés et en les inscrivant au Registre de commerce. ''La réussite de cette feuille de route nécessite la conjugaison des efforts de l'ensemble des intervenants'', avait souligné M. Benbada. Réitérant les propositions de l'UGCAA dans ce sens, M. Souilah a appelé à aménager les espaces des ex-Galeries algériennes (EDGA) et "Souks el-fellah", répartis à travers les daïras et wilayas du pays, afin de les consacrer aux vendeurs de l'informel, une démarche qui permettrait, dit-il, d'absorber 80% de ces personnes. Parmi les mesures "proposées" par le département du Commerce, figure l'autorisation des jeunes commerçants informels à occuper des espaces aménagés avant même l'obtention de Registre de commerce. Une exemption fiscale temporaire au profit de ces commerçants pour les encourager à intégrer sereinement le marché formel constitue une autre éventuelle solution, selon M. Benbada. Mais quelles que soient les dispositions à prendre "Il ne s'agira pas de légaliser l'informel mais de le traiter et de l'intégrer à travers plusieurs mesures et facilitations gouvernementales'', avait souligné le représentant du gouvernement. Lors d'un Conseil des ministres tenu en février, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait instruit le gouvernement d'"alléger" les formalités et procédures destinées au transfert du petit commerce informel sur la voie publique vers des sites aménagés, en "concertation" avec les associations et représentants des concernés. "L'UGCAA est prête à contribuer au travail de concertation que comptent engager les pouvoirs publics avec les associations concernées afin d'apporter son aide dans tous les domaines, notamment ceux lié à l'organisation, si l'Etat le lui demande", avait alors assuré son secrétaire général. Quelque 765 sites de commerce informel dans lesquels activent plus de 75.000 commerçants, ont été recensés par le ministère du Commerce. Salon national des amateurs de collection livre des merveilles du patrimoine matériel et immatériel à Ouargla OUARGLA - Des merveilles du patrimoine matériel et immatériel national ont été mises en valeur, lundi à Ouargla, à la 7e édition du salon national des amateurs de collection, initiée sous le signe ''Protection du patrimoine culturel, préservation de l'identité collective''. Organisée à la maison de la culture ''Moufdi Zakaria'', cette manifestation nationale de trois jours regroupe une quarantaine d'amateurs de collection représentant 17 wilayas. La manifestation comporte une grande exposition renfermant des collections de timbres, de cartes postales et de pièces de monnaie représentant de riches motifs et dessins valorisant des sites naturels et touristiques, classés patrimoine national et international. Parmi les représentations figurant sur les modèles collectés, le Tassili N'Ajjer avec ses sculptures et gravures rupestres, des animaux endémiques vivant dans les régions du sud algérien, dont les gazelles Dorcas, Cuvieri et Dama, le guépard du Tassili, l'autruche, le dromadaire et le fennec. De vieux Ksour du sud, à l'instar de ceux de Taghit (Béchar), Tamentit (Adrar), la vallée du M'zab (Ghardaïa) et Témacine (Ouargla), figurent aussi sur les facettes des articles exposés au public. Un large éventail d'outils et de supports, en rapport avec les us et coutumes sociales des régions du Sud, font partie des objets exposés, à l'exemple d'anciens outils agricoles, de photos des systèmes traditionnels de partage des eaux de Ghardaïa, Adrar, du Touat et de Timimoun, et dans le Tidikelt (In Salah), en plus de photos d'instruments de Musique propres aux genres Tindi et Imzad répandus dans l'Ahaggar et le Tassili. Les bijoux traditionnels et d'autres articles d'ornement féminin ont été aussi valorisés à travers des cartes postales et des timbres exposés à l'occasion. M. Hadjadj, octogénaire de Ouargla, passionné de philatélie et participant à cette manifestation, a affirmé détenir plus de 10.000 timbres retraçant plusieurs ères et événements vécus par l'Algérie. Les organisateurs ont programmé, en marge du salon, une table ronde sur la collection, avec pour objectif l'échange d'expériences entre les participants et la vulgarisation de l'importance des objets collectés retraçant quelques étapes historiques du pays. La manifestation sera sanctionnée par la remise de prix aux meilleurs participants. La CNCPPDH appelle à la prise en charge des préoccupations des détenus des centres de sécurité dans le sud dans les années 90 ALGER - La Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (CNCPPDH) a appelé lundi à "trouver des solutions efficientes" aux préoccupations des détenus des centres de sécurité dans l'extrême sud algérien au cours de la "période difficile" qu'a connue l'Algérie dans les années 90. Dans un communiqué rendu public à l'issue d'une rencontre entre le président de la CNCPPDH, Farouk Ksentini, et une délégation représentant cette catégorie, la Commission a précisé qu'"en tant qu'instance de défense et de promotion des droit de l'homme, elle appelle les décideurs à trouver des solutions efficientes aux demandes de cette catégorie de citoyens et à barrer la route devant les ennemis de la stabilité du pays". Les concernés "ont fait part, lors de la rencontre, de leur mécontentement pour avoir été exclus des clauses de la charte pour la paix et la réconciliation nationale", a précisé la même source. Devant "la dégradation de leurs conditions sociales, M. Ksentini s'est engagé à intervenir auprès des parties concernées en vue d'une prise en charge de leurs préoccupations", ajoute le communiqué. Algérie-UE: présentation d'un plan de développement pilote de l'oasis de Zelfana (Ghardaïa) GHARDAIA - Un plan de développement local (PDL) pilote de la région oasienne de Zelfana, initié par le ministère de l'Agriculture et du développement rural en coopération avec l'Union européenne dans le cadre d'un "programme d'appui à la mise en œuvre de la politique de renouveau rural", a été présenté lundi au siège de cette collectivité locale. Ce plan de développement local qui constitue un instrument de planification pour la redynamisation durable de l'espace rural de Zelfana, a été élaboré selon la méthode participative et en concertation "directe" avec les partenaires et les acteurs sociaux de la région, a expliqué le coordinateur du projet Boualem Trabelsi. "Ce PDL vise à doter la stratégie du renouveau rural d'outils de pilotages sectoriels pertinents et appropriés pour une meilleure maîtrise des paramètres de développement de la région oasienne de Zelfana (zone pilote) avant de le généraliser à d'autres localités oasiennes du pays", a-t-il soutenu. Ce plan a été réalisé en tenant compte des potentialités spécifiques de la région Zelfana afin de servir d'instrument scientifique de référence à d'autres oasis du pays, a-t-il fait savoir. Pour l'expert de la commission européenne, ce travail permet de développer, dans un cadre concerté, une méthode d'approche pilote permettant d'être généralisée à d'autres régions, en impliquant d'avantage les populations dans le choix de projets adaptés à leurs besoins. La présentation du PDL a permis aux responsables locaux de Zelfana de connaître le diagnostic territorial et l'identification des potentialités existantes dans leur région, afin éventuellement de lancer des projets de développement durable à l'impact socio-économique sur la population de Zelfana, a ajouté le même expert. La localité de Zelfana, à vocation agricole et thermale, a été choisie comme zone pilote pour l'élaboration d'un PDL de référence pour les régions oasiennes, dans le but d'initier des projets ayant une valeur modèle pour la valorisation durable des ressources existantes, selon les explications fournies. Les participants à la présentation du PDL de Zelfana ont visité trois projets (chambre froide servant à la conservation et le stockage de produits agricoles, une coopérative de mécanisation de travaux agricoles et une coopérative d'artisanat pour femmes), financés par la commission européenne dans le cadre du programme d'appui à la mise en œuvre de la politique de renouveau rural. Ces projets ont été inscrits dans le cadre du programme intitulé "programme d'appui à la mise en œuvre de la politique de renouveau rural" initié dans trois wilayas Ghardaïa, Bouira et M'Sila comme régions pilotes respectivement oasienne, montagneuse et steppique. Ce programme d'appui qui vise à mettre en place des stratégies "modèles de référence"' et des approches spécifiques à chaque région naturelle, pour un développement harmonieux et durable, a pour finalité d'apporter un concours pour la revitalisation des zones rurales, en améliorant les conditions de vie des populations et en préservant les ressources naturelles. Cette convention entre le ministère de l'agriculture et du développement rural (MADR) et la Commission européenne a été signée en février 2007, pour le financement du programme d'appui à la mise en œuvre de la politique de renouveau rural. Cette convention porte sur un montant estimé à 18 millions d'Euro, dont 11 millions financés par la Commission européenne et 7 millions par le MADR, bénéficiaire de ce projet triennal devant s'achever le 5 janvier 2012, a-t-on fait savoir. Forum de partenariat Algérie-France en mai à Alger ORAN - Près de 300 petites et moyennes entreprises (PME) algériennes et 100 autres françaises participeront au prochain forum de partenariat Algérie-France qui se tiendra les 30 et 31 mai à Alger, a annoncé, lundi à Oran, un responsable du ministère de l'Industrie, de la PME et de la promotion de l'investissement. Ait Ramdane Ahmed, chef du département Promotion de l'investissement au sein de ce ministère a indiqué lors d'une rencontre d'information et de sensibilisation des opérateurs économiques de l'ouest du pays, que ce forum algéro-français cible une dizaine de secteurs dont l'équipement industriel avec ses diverses branches d'activités, le transport, les travaux publics, les industries alimentaire, pharmaceutique et chimiques et le secteur des technologies de l'information et de la communication. La tenue de cette manifestation qui coïncidera avec l'organisation de la Foire internationale d'Alger (FIA), constituera une occasion pour les opérateurs économiques des deux pays de "se rencontrer, de rechercher des opportunités de partenariat et de d'établir une série de projets, dont la concrétisation sera accompagnée par les pouvoirs publics des deux pays", a-t-il ajouté. Cette rencontre sera organisée par les ministères de l'Industrie, du Commerce et des Affaires étrangères et le bureau d'Alger de la mission économique UBIFRANCE. Pour sa part, le représentant de la mission économique de l'ambassade de France en Algérie et directeur du bureau UBIFRANCE, Alain Boutebel a affirmé que "ce forum, né de la volonté politique des gouvernements algérien et français permettra aux PME algériennes et françaises de créer une plate-forme de partenariat pour une plus value". Ce forum permettra également aux PME françaises, qui assurent 50% des exportations françaises vers l'Algérie, de "s'enquérir du marché algérien et de rencontrer les entreprises algériennes porteuses de projets", a-t-il ajouté. M. Mimoune: les sept projets de pôles touristiques d'excellence seront réalisés ALGER - Le ministre du Tourisme et de l'artisanat, Smail Mimoune, a affirmé, lundi à Alger, l'engagement de son secteur quant à la réalisation de sept projets de pôles touristiques d'excellence à travers tout le territoire national. Dans une déclaration à l'APS en marge de la conférence nationale sur le schéma national d'aménagement du territoire (SNAT 2030), M. Mimoune a indiqué que la réalisation de ces projets touristiques s'inscrit dans le cadre du plan directeur pour l'aménagement touristique tel qu'énoncé dans le plan national d'aménagement du territoire. Il a précisé que ces pôles seront réalisés dans les régions Nord, Ouest et Est du pays, outre la réalisation de pôles touristiques dans les Hauts Plateaux et le Sud afin d'encourager le tourisme local. Le plan directeur pour l'aménagement touristique, a-t-il dit, s'articule autour de trois vecteurs visant essentiellement la promotion du tourisme dans toutes les régions du pays. Entre autres objectifs, ce plan vise l'amélioration des prestations touristiques par le renforcement des structures d'accueil et d'hébergement, l'amélioration de l'image touristique de l'Algérie, le renforcement du tourisme local notamment dans les Hauts Plateaux et la création d'emplois en direction des jeunes ainsi que la promotion de la formation. Concernant le développement de l'artisanat qu'il a qualifié de vital, M. Mimoune a estimé important de créer des chambres régionales et maisons d'artisans afin de les inciter à aller vers une organisation collective qui permettra un échange d'informations avec l'ensemble des secteurs concernés. Il a enfin souligné la nécessité de tracer un plan national de développement de l'artisanat d'ici 2020 qui sera débattu lors de la conférence nationale sur la promotion de l'artisanat prévue en mai prochain. Conférence nationale sur le SNAT: six ateliers planchent sur les modalités de mise en œuvre ALGER - Six ateliers ont été mis en place, lundi à Alger, dans le cadre de la Conférence nationale sur le Schéma national d'aménagement du territoire (SNAT) à l'horizon 2030, pour aboutir à des recommandations sur les modalités de mise en œuvre du Schéma. Les ateliers, auxquels prennent part des experts en la matière, planchent sur différents thèmes. Le premier se rapporte à la "durabilité du territoire", c'est à dire la durabilité de la ressource en eau, la conservation des sols, la vulnérabilité aux risques majeurs et la préservation de la biodiversité. Le deuxième atelier, qui s'intéresse aux dynamiques du rééquilibrage territorial, traite de la stratégie de rééquilibrage entre les grandes composantes du territoire algérien (Littoral, Tell, Hauts-Plateaux et Sud), et entre les villes et la campagne. Les conditions de l'attractivité et de la compétitivité des territoires est le thème du troisième atelier qui étudie la mise en place d'un réseau d'infrastructures performant, les capacités foncières, ainsi que les équipements et infrastructures assurant l'approvisionnement en eau et en énergie, notamment. Le quatrième atelier s'intéresse à la question de la mise en œuvre de l'équité territoriale de manière à permettre à chaque territoire de disposer des bases essentielles du développement et de faire valoir ses propres capacités. Il s'agit aussi de traiter en amont les facteurs de déséquilibre et d'instabilité pour éviter les ajustements qu'il engendre en matière de migration, de désertification et de pression sur les espaces les plus prospères. Le cinquième atelier examine les schémas sectoriels, régionaux et locaux, dont les programmes sont établis sur une période de 20 ans avec des ordres de priorités et des calendriers de réalisation. Le sixième atelier a pour thème les instruments de mise en œuvre et de suivi du SNAT. Ses travaux concernent la promotion de la programmation et la gestion rationnelle des ressources, le renforcement des capacités et l'ingénierie territoriale. Au terme des travaux des six ateliers, des recommandations seront élaborées pour la mise en œuvre du SNAT à l'horizon 2030. Expertises médicales: 50 000 examens médicaux assurés chaque année au personnel navigant ALGER - Le Centre national d'expertise médicale (CNEM) effectue chaque année 50 000 examens médicaux au profit du personnel navigant, a indiqué, lundi à Alger, le général Fayçal Messaoudi, directeur du CNEM. Le général Messaoudi a souligné à l'occasion d'une visite au CNEM au profit de la presse nationale que le Centre a effectué 50 000 examens médicaux sur 10 000 employés affirmant que l'expertise est "la base de la santé du personnel navigant". Le CNEM assure, selon son directeur, tous les examens médicaux aux candidats au travail dans le domaine de la navigation, la décision finale de l'admission du candidat revenant au président de la commission chargée de cette mission. Les maladies de la colonne vertébrale viennent en tête des affections qui touchent le personnel navigant, précise la même source, soulignant la nécessité de protéger ces derniers des problèmes de tension artérielle qui entraîne une perte de connaissance notamment chez le personnel navigant militaire. Une équipe médicale pluridisciplinaire assure les différentes consultations et analyses médicales qu'il s'agisse de recrutement du nouveau personnel navigant ou de contrôle périodique des employés. Les experts ont mis l'accent sur le rôle du médecin, du pilote et des formateurs, soulignant que le CNEM veille à l'application des recommandations de l'OTAN dans le domaine militaire et de l'organisation internationale de l'aviation civile. Créé en 1963 à Blida, le CNEM a été transféré en 1989 à Beni Messous (Alger) puis en 2004 à son siège actuel au complexe sanitaire de Ain Naadja. Les responsables comptent en faire un centre régional. L'Algérie effectuait auparavant les expertises médicales sur son personnel navigant à l'étranger à des coûts très élevés. Strauss-Kahn: le défi de la région MENA est la préservation de la cohésion sociale et la stabilité économique WASHINGTON - Le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, a indiqué lundi que le défi immédiat auquel fait face la région Moyen-Orient et de l'Afrique du nord consistait à préserver la cohésion sociale sans porter atteinte à la stabilité macroéconomique. "Le Moyen-Orient connaît des transformations historiques où les citoyens sont à la recherche de plus de liberté et d'une répartition plus équitable des opportunités économiques et des ressources", a souligné le patron du FMI dans une conférence qu'il a animée à l'université George Washington. En réponse à ces aspirations, a-t-il estimé, "il faudra des changements profonds dans les domaines politique, économique et social", ajoutant que "le défi immédiat consiste à préserver la cohésion sociale sans porter atteinte à la stabilité macroéconomique." En cette période de troubles sociaux, "presque tous les gouvernements de la région ont essayé, ce qui est tout à fait compréhensible, d'amortir l'impact de la hausse des prix des denrées alimentaires et du carburant en absorbant une partie des budgets publics", a-t-il observé. Selon lui, "ces dépenses supplémentaires mettront à rude épreuve les finances publiques dans la période à venir", tandis que "l'instabilité politique réduira le tourisme et les investissements directs étrangers et augmentera les coûts d'emprunts". En conséquence, cette situation "pourrait faire dérailler les efforts qui aspirent à un modèle de croissance socialement inclusif et à la création d'emplois pour absorber la main-d'œuvre croissante". Pour le directeur général du FMI, "la communauté internationale doit être prête à apporter son aide maintenant et dans les années à venir" à cette région. Abordant la conjoncture économique et financière mondiale, M. Strauss-Kahn a avancé que pour reconstruire les fondements de la stabilité, cela nécessiterait des nouvelles approches, respectivement, des politiques économiques, de la cohésion sociale et de la coopération et du multilatéralisme. Dans son intervention, il a considéré que l'économie mondiale continuait de se redresser mais restait ''déséquilibrée'' entre les pays et au sein des pays: "Une grande incertitude règne encore". Dans ce sens il a souligné que la croissance dans les économies avancées était encore "trop faible" et le chômage "trop élevé, alors que les économies de marché émergentes, particulièrement en Asie et en Amérique latine, font face à une "surchauffe". Par ailleurs, il a regretté le fait que si la mondialisation des échanges était associée à une diminution des inégalités, la mondialisation financière les a accrues. "A plus long terme, une croissance durable va avec une distribution plus équitable des revenus", a-t-il préconisé. En somme, a-t-il décrit, "la situation économique mondiale est encore fragile et inégale, et elle est en proie à des incertitudes". Il a également jugé que "dans la conception d'un nouveau cadre macroéconomique pour un monde nouveau, la balance penchera moins en faveur du marché et davantage vers l'Etat. Quant à ses prévisions pour la croissance économique mondiale pour 2011, il a avancé qu'elle devrait s'établir autour de 4,5%. Réunion la semaine prochaine à Doha du groupe de contact sur la Libye (MAE britannique) LONDRES - Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a annoncé lundi que la prochaine réunion du groupe de contact sur la Libye se tiendrait la semaine prochaine à Doha, capitale du Qatar. "La première réunion du groupe de contact sur la Libye (....) aura lieu la semaine prochaine à Doha", "et j'y participerai", a indiqué aux députés le chef de la diplomatie britannique. Cette réunion "permettra de poursuivre le travail engagé à la conférence de Londres" mardi dernier, au cours de laquelle ce groupe a été installé officiellement, dans le but de "maintenir la cohésion internationale et de rassembler un grand nombre de pays désireux d'assurer un avenir meilleur à la Libye", a expliqué M. Hague. Le groupe de contact sur la Libye a été mis en place pour assurer "le pilotage politique" de l'action militaire et civile internationale en Libye, avec l'Otan pour "bras armé". La Grande-Bretagne et l'UA soulignent le besoin "urgent" de mettre fin à la violence en Libye (Hague) LONDRES - Le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, a indiqué lundi à Londres que la Grande-Bretagne et l'Union Africaine sont tombées d'accord pour souligner le besoin "urgent" de mettre fin à la violence en Libye. "Nous avons eu une longue discussion avec l'UA, au cours de laquelle nous avons mis en relief l'étroite collaboration entre le Royaume-Uni et cette Organisation. Les deux parties ont souligné le besoin urgent de mettre fin à la violence, la nécessité de protéger les civils et de trouver une solution qui répond aux aspirations du peuple libyen", a déclaré Hague à l'issue de son entretien avec le président de la commission de l'Union africaine, Jean Ping. "Nous avons également discuté des résultats de la dernière conférence de Londres sur la Libye, des moyens de les mettre en application et aussi de la nécessité de continuer à travailler en étroite collaboration sur ces questions", a-t-il ajouté. M. Ping est à Londres pour une visite de deux jours. Il a également rencontré Andrew Mitchell, le secrétaire d'Etat au Développement international et le ministre chargé de l'Afrique, Bellingham Henry. Le président de la Commission de l'Union africaine a, pour sa part, réaffirmé au cours de ses entretiens avec les responsables britanniques, la position de l'UA à l'égard de la crise libyenne, conformément aux décisions du Conseil de paix et de sécurité de l'UA et à la Feuille de route proposée par le comité ad hoc de l'organisation panafricaine pour résoudre la crise libyenne. L'UA privilégie une solution pacifique à la crise fondée sur la base du dialogue entre les parties libyennes dans le cadre de sa feuille de route appelant à la fin immédiate et nécessaire des hostilités. Un mort et 30 blessés dans un accident de la circulation à Biskra BISKRA - Une personne a trouvé la mort et une trentaine d'autres ont été blessées suite à une collision entre un bus de transport urbain de voyageurs et un véhicule léger, survenue lundi en fin d'après-midi à Biskra, a-t-on appris auprès de la Protection civile. L'accident, survenu au niveau du carrefour de l'avenue Zaâtcha, à l'ouest de la ville, était d'une violence telle que l'autobus, après avoir percuté la voiture légère, a fini sa course contre un pilier d'une construction voisine, a souligné la même source. Les secouristes de la Protection civile ont immédiatement pris en charge les victimes, toutes passagères du véhicule de transport en commun, tandis que les sapeurs-pompiers ont lutté durant de longues minutes pour éteindre l'incendie qui s'est déclaré dans l'autobus. Les blessés, dont 7 sont grièvement atteints, ont été évacués au service des urgences médico-chirurgicales de l'hôpital Bachir-Bennacer, tandis que le corps du passager décédé a été déposé à la morgue du même établissement. Une enquête a été diligentée par les services compétents pour déterminer les circonstances de cet accident. Atelier de formation sur la corruption et le crime organisé mardi à Alger ALGER - Le ministère de la Justice organisera à partir de mardi à Alger, un atelier de formation sur la corruption et le crime organisé, dans le cadre de la coopération algéro-américaine. Le programme de cet atelier qui sera animé par des experts américains et algériens, prévoit des interventions sur "le crime organisé transnational", "le crime organisé aux Etats Unis", "la relation entre le crime organisé et la corruption". Les interventions porteront également sur "la stratégie des investigations et de la poursuite judiciaire", et "l'utilisation de la loi relative à l'extorsion de fonds", de même qu'il sera question d'étudier des cas inspirés de la réalité concernant le crime organisé et la corruption. L'atelier vient, souligne-t-on, renforcer les compétences scientifiques et professionnelles des magistrats, approfondir leurs connaissances et hisser leurs performances judiciaires en matière de lutte contre la corruption et le crime organisé. Saëb Erakat condamne la décision israélienne de construire de nouveaux logements à El-Qods occupée EL-QODS-occupée - Saëb Erakat, membre du Comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), a fermement condamné la décision lundi des autorités israéliennes d'approuver un projet de construction de plus de 900 nouveaux logements dans la partie orientale d'El-Qods-occupée. Pour Saëb Erakat, la décision israélienne "prouve une nouvelle fois qu'Israël a choisi les colonies plutôt que la paix". M. Erakat a exhorté le Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Union européenne, Russie et ONU), qui doit se réunir bientôt à Berlin (Allemagne), à faire pression pour qu'Israël respecte le droit international. Israël a donné lundi son feu vert à la construction de 942 nouveaux logements dans le quartier de colonisation juive de Gilo à El-Qods-occupée. L'approbation de ce projet intervient alors que le processus de paix israélo-palestinien, au point mort, achoppe sur la poursuite de la colonisation israélienne à El-Qods-Est et en Cisjordanie occupées. Les pourparlers de paix directs entre les deux parties ont brièvement repris début septembre 2010 avant de s'interrompre presque aussitôt à la suite de l'expiration d'un moratoire israélien de dix mois sur la colonisation en Cisjordanie. Les Palestiniens exigent un arrêt complet de la construction dans tous les territoires occupés avant de reprendre les négociations, une condition rejetée par le gouvernement de Benjamin Netanyahu. Crise ivoirienne: réunion mardi du Conseil de sécurité de l'ONU NEW YORK (Nations unies) - Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira mardi pour des consultations sur la situation en Côte d'Ivoire, rapportent les agences de presse. Le sous-secrétaire général de l'ONU aux opérations de maintien de la paix Alain Le Roy informera mardi le conseil des événements récents concernant la mission de paix de l'ONU en Côte d'Ivoire. "Nous assistons à une véritable guerre civile" en Côte d'Ivoire, a déclaré lundi à la presse l'ambassadeur colombien à l'ONU, Nestor Osorio, dont le pays exerce au mois d'avril la présidence tournante du Conseil de sécurité. La mission de l'ONU a essuyé des attaques et subi "plus que des tracasseries", selon M. Osorio.