Syrie : le Président décrète une nouvelle amnistie générale Le président Assad a promulgué un décret accordant une amnistie générale aux crimes commis avant la date du 20 juin 2011, a indiqué Sana sans donner plus de précisions. Le 31 mai, il avait décrété une amnistie générale incluant tous les détenus politiques, y compris les membres des Frères musulmans. Des centaines de détenus avaient alors été libérés, selon les organisations des droits de l'Homme. Le Comité International de la Croix-Rouge a, par ailleurs, obtenu la promesse d'un accès aux «zones de troubles» en Syrie, a annoncé hier, son président, Jakob Kellenberger, qui s'est rendu expressément à Damas. M. Kellenberger s'est entretenu avec le Premier ministre Syrien, Adel Safar, et le ministre des Affaires étrangères, Walid Mouallem, indique un communiqué du CICR. Répondant aux différents appels occidentaux pour l'intervention militaire en Syrie, le Premier ministre russe Vladimir Poutine a estimé, qu'«une intervention dans les affaires d'un Etat souverain» était «sans perspectives», en référence à la Syrie. Moscou a prévenu qu'il userait de son droit de veto à l'ONU face à toute résolution contre Damas. Soudan : un accord sur la province d'Abyei Le gouvernement de Khartoum et le Sud-Soudan ont signé lundi un accord pour démilitariser la région disputée d'Abyei. L'inquiétude demeure pour le Kordofan-sud, où les forces soudanaises ont menacé d'abattre les avions de l'ONU, selon les Etats-Unis. A quelques semaines de la déclaration formelle d'indépendance du Sud-Soudan, le 9 juillet, l'accord prévoit le déploiement de 4 000 Casques bleus éthiopiens, le retrait des forces soudanaises et la démilitarisation d'Abyei, une enclave entre le sud et le nord-Soudan, a déclaré au Conseil de sécurité de l'ONU le médiateur de l'Union africaine, Thabo Mbeki. L'ancien Président sud-africain a expliqué que l'accord avait été signé «dans l'heure précédant» son intervention devant le Conseil de sécurité, réalisée en duplex vidéo depuis Addis Abeba. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, cité par son porte-parole, a salué l'accord et invité les parties à «cesser immédiatement les hostilités» au Kordofan-sud. Khartoum a qualifié l'accord de «solution durable». Le chef négociateur du gouvernement soudanais (nordiste), Al-Dirdiri Mohammed Ahmed, a indiqué que le gouvernement était satisfait de l'accord qui respecte ses principales préoccupations concernant cette région, en premier lieu qu'elle reste dans le Nord.