Le président Bachar Al Assad a promulgué, mardi soir, le décret législatif n°61 de l'an 2011 accordant une amnistie générale pour les crimes commis avant le 31 mai 2011. Une décision qui a été saluée par les syriens qui la considèrent comme un pas en avant pour le retour de la paix et de la sécurité dans le pays. L'amnistie touche les membres de la confrérie des Frères musulmans et tous les détenus appartenant aux courants politiques. L'amnistie dispense de la moitié de la sentence pour les crimes, et de la totalité de la sentence pour les délits et les contraventions, sous réserve de l'absence d'une plainte personnelle. Elle dispense aussi du quart de la sentence pour les crimes inclus dans le code pénal économique 148 et ses amendements, les crimes cités par le décret législatif n°13 de l'an 1874 et des crimes inclus dans les articles 341, 342, 343, 345, 355, 386, 387/ du code pénal publié en vertu du décret 148 de l'an 1949 et ses amendements. Les autorités syriennes ont décidé d'ouvrir le dialogue en annonçant le début d'ici quelques jours un dialogue national avec l'opposition. Des élections législatives sont prévues dans les semaines à venir. Ce qui constitue un signe positif, sachant que les forces du mal et les ennemis de la Syrie veulent à tout prix voir la guerre civile éclater dans ce pays. Les partis de l'opposition de la Syrie ont sollicité d'ailleurs l'aide des sionistes pour semer des attentats et des actes de violence. Les autorités syriennes ont vite compris les manœuvres et les plans de conspirations visant à détruire la société syrienne à l'aide des médias de propagande tels que les chaînes qataries et européennes.