Synthèse de Rami Narimane Plusieurs infrastructures sanitaires, en cours de réalisation dans la wilaya de Tindouf, sont susceptibles de contribuer à la promotion des prestations dans la région, a appris l'Agence de presse algérienne (APS) auprès de la Direction de la santé, de la population et de la réforme hospitalière (DSPRH). Ces futures infrastructures, livrables avant la fin de l'année 2011 et dont le taux d'avancement des travaux a dépassé les 97%, sont appelées à renforcer les efforts d'amélioration des prestations et de la prise en charge des malades de cette wilaya, ont indiqué les responsables du secteur. Parmi ces infrastructures, inscrites à la faveur du programme du Fonds de développement des régions du Sud (FDRS), un service des urgences médico-chirurgicales d'une capacité de 22 lits, extensible à 40 lits. Ce service, d'un coût de 70 millions de DA, est implanté au milieu d'un grand quartier de la ville de Tindouf, a indiqué le chef de service de l'équipement à la direction de la santé, M. Mohamed Ben Zerga. La Direction de la santé de la wilaya de Tindouf prévoit également la réception d'un service psychiatrique, réalisé pour un coût de 30 millions de DA, et d'un centre de radiologie à l'hôpital mixte Si El Haouès auquel une enveloppe finan-cière de 50 millions DA a été allouée. Le secteur de la santé sera également renforcé par une polyclinique, en cours de réalisation à la cité El Slaga de la ville de Tindouf. Cette infrastructure aura pour tâche d'assurer des prestations sanitaires à la population de cette cité et d'atténuer ainsi la pression sur les autres polycliniques et salles de soins, selon la même source. Concernant l'encadrement de cette polyclinique, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a donné son aval pour l'ouverture de postes budgétaires en vue de recruter un staff médical. Inscrite à la faveur du programme de santé publique, cette polyclinique qui sera mise en service avant la fin du deuxième semestre de l'année 2011, vise l'amélioration des conditions de travail et une meilleure prestation de services de proximité, a indiqué M. Ben Zerga.