Le Conseil national économique et social algérien (CNES) a été désigné, hier, à la tête de l'Association internationale des conseils économiques et sociaux et institutions similaires (AICESIS) qui tient son assemblée générale jusqu'à samedi à Rome, a-ton appris auprès du président du CNES, M. Mohamed Seghir Babès. L'investiture de l'Algérie à la présidence de l'AICESIS, pour deux ans, a eu lieu au siège du Conseil national de l'économie et du travail italien (CNEL) où se déroulent les travaux de cette assemblée générale. Les travaux de cette Assemblée se tiennent sous le thème : «Le rôle des conseils économiques et sociaux dans la nouvelle gouvernance mondiale économique, sociale et environnementale». L'AICESIS a été fondée en juillet 1999 à Port Louis (île Maurice). Dans sa composition initiale, l'AICESIS comptait 24 membres effectifs et 3 membres associés. A l'heure actuelle, elle regroupe des institutions de 56 pays de quatre continents : Afrique, Amérique Latine, Asie et Europe. L'AICESIS agit dans le respect de l'indépendance de chacun de ses membres. Parmi ses missions, «favoriser et promouvoir le dialogue et les échanges d'expérience et de bonnes pratiques entre ses membres et, de façon plus large, encourager le dialogue entre partenaires économiques et sociaux dans le monde, aider au développement de la fonction consultative, au renforcement du dialogue social et du dialogue civil et, plus généralement, de la démocratie participative et du rôle des partenaires sociaux et des autres composantes de la société civile dans le monde, en tant que facteurs essentiels d'une véritable démocratisation durable et d'une gouvernance efficace des sociétés modernes». L'association vise également à «encourager la création de conseils économiques et sociaux dans les Etats qui n'en possèdent pas, par l'organisation de rencontres, l'activité de conseil et la popularisation de la valeur ajoutée de ces institutions consultatives» et à «organiser l'expression de ses membres, les représenter auprès des organisations internationales telles que l'Organisation internationale du travail (OIT) ou le Conseil économique et social des Nations unies (ECOSOC), auprès desquelles elle bénéficie du statut d'observateur permanent, et s'exprimer dans ces enceintes». Enfin, elle œuvre à «la prospérité et au développement économique des peuples, conformément aux principes des Nations unies et de la Déclaration universelle des droits de l'Homme ainsi qu'aux principes et droits fondamentaux du travail approuvés par l'OIT». R. E.