Synthèse de Ziad Abdelhadi La facture d'importation de produits alimentaires nettement élevée le mois de juillet dernier due essentiellement à la hausse des cours des céréales à l'international, risque de s'amplifier davantage en ce mois d'août. Et pour cause, les cours continuent d'évoluer à la hausse sur le marché européen où l'Algérie vient de passer commande de 300 000 tonnes de blé dur dont 200 000 à la France. La hausse des cours a été aussi perceptible sur les marchés outre Atlantique. Ils viennent de connaître un renchérissement durant cette semaine à la Bourse de Chicago (CBot) sous l'effet de conditions météorologiques défavorables aux cultures, notamment pour le maïs. La tendance s'est poursuivie hier après-midi, à l'ouverture du marché américain, dans le sillage de la séance électronique continue (e-cbot). En Europe, les opérateurs s'inquiètent toujours du retard pris par les récoltes en Allemagne où l'excès d'humidité pourrait dégrader la qualité des blés. De plus et malgré des perspectives de fortes récoltes en Europe et en mer Noire, le maïs européen est haussier en sympathie avec le marché américain dans une activité toutefois très limitée dans l'attente des récoltes. Rappelons qu'hier à la mi-journée sur l'Euronews, le contrat de blé meunier pour livraison en novembre gagnait 3,75 euros (novembre 214 euros) et le maïs 3,50 euros (novembre 217 euros). Un volume de 6 000 lots de blé et 950 lots de maïs avaient été échangés en fin de matinée. Par contre, le marché physique (gré à gré) était sans réelle activité, la hausse des prix ayant découragé les acheteurs.