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En instaurant une taxe sur l'importation de blé : L'Algérie pourrait économiser plus d'1 milliard de dollars
Publié dans Le Financier le 06 - 08 - 2010


Synthèse Malak Farah
L'Algérie, troisième importateur mondial de blé, pourrait économiser plus d'un milliard de dollars, notamment en cette période de hausse des cours mondiaux, en mettant en place des systèmes d'amortissement, pour éviter des hausses brusques des prix à la consommation.
Dans le cadre de la loi de Finances complémentaire 2010, l'Algérie mettra fin aux importations de céréales, en instaurant une taxe sur le blé importé afin d'éviter la mévente de la production locale. Avec 6,1 millions de tonnes de céréales, cette saison, l'Algérie réalise une nouvelle production record pour la seconde année consécutive. Selon le Directeur général de l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), Nouredine Kahal, intervenant sur les ondes de la Radio algérienne, ce niveau de production permet de répondre à la demande interne et évite le recours à l'importation. L'Algérie importait du blé dur et tendre quelque soit les cours mondiaux de cette denrée alimentaire. A partir de 2005, l'Algérie a décidé d'encourager la production nationale, pour réduire ses importations en la matière.
Les mauvaises saisons, la facture des achats de céréales notamment auprès de la France, premier fournisseur, pouvait atteindre entre 500 millions et un milliard de dollars.
Les prix du blé se sont envolés ces derniers jours sur les marchés américains, atteignant ainsi près de 200 euros la tonne, en hausse de 8%, soit à son plus haut niveau depuis 2008, mais tout en restant encore loin des 300 euros, observé lors de la crise des matières premières agricoles. Les dernières importations enregistrées remontent au 24 juin dernier, avec 400 000 tonnes et 300 000 tonnes, le 21 juin de son fournisseur traditionnel la France, selon le document du Conseil international des céréales.
Une hausse à l'international de 50% depuis fin juin
La hausse, qui s'est accélérée ces derniers jours, continue depuis plus d'un mois. Les prix ont augmenté de plus de 50 % depuis fin juin. Cette progression mensuelle, portée par une activité spéculative considérable, est la plus forte depuis 1973. La très forte volatilité du marché s'explique principalement par l'écart entre les bonnes perspectives de récoltes, qui ont porté le marché à la fin de l'année 2009, et la sécheresse qui s'est, depuis, abattue sur les pays exportateurs de la mer Noire, dont la Russie. Ainsi, le troisième exportateur mondial de céréales a revu fortement à la baisse ses prévisions de récolte et d'exportations. La production russe de céréales du pays entre 70 et 75 millions de tonnes cette année, contre 97 millions de tonnes l'année dernière. Ce pays connaîtra une chute de 20% de ses surfaces cultivables à cause du climat. Le niveau de ses exportations de céréales devrait, au mieux, atteindre entre 5 et 10 millions de tonnes cette saison, selon les experts. D'autres pays exportateurs comme l'Ukraine, la Roumanie et le Kazakhstan connaîtront la même situation, ainsi que la France, l'Allemagne et le Canada, quatrième plus gros exportateur, verront leur récolte en repli pour les mêmes raisons. Seules les Etats-Unis, premier exportateur mondial, semblent en bonne position, alors que les conditions climatiques en Australie, où la récolte aura lieu en décembre, sont surveillées attentivement par tous les acteurs du marché. Il y a trois mois, les producteurs ont vendu leur blé (avant même de l'avoir récolté) à 130 euros la tonne, mais les acteurs traditionnels, voyant que les prix sont en train de monter, se sont empressés de racheter leurs positions dans le but de profiter de l'envolée des prix. Au niveau européen, le démantèlement de la politique agricole commune (PAC) participe à l'amplification de la spéculation car ce démantèlement met fin aux stocks d'intervention qui assuraient une certaine stabilité sur le marché, selon les experts. Le maïs et le blé étant assez interchangeables pour l'alimentation animale, les marchés concernant les deux céréales sont liés. En revanche, le prix du riz, plus indépendant, continue à baisser grâce à de bonnes perspectives de récolte en Inde.
Perspectives de la prochaine récolte 2010-2011
Selon le Conseil international des céréales, les perspectives de la prochaine récolte de céréales ont été sensiblement affectées par les conditions défavorables du mois écoulé en certains points de la région Mer Noire, de l'UE et du Canada. Le total de la production de blé et de céréales secondaires est désormais placé à 23 millions de tonnes de moins qu'avant, à 1.753 millions, en retrait par rapport au quasi-record de 1.782 millions enregistré l'an dernier. L'impact s'est surtout fait sentir sur les cultures de blé et d'orge de l'hémisphère Nord, abaissées respectivement de 13 et 7 millions de tonnes, avec peu de changement dans le chiffre du maïs. La détérioration des perspectives de récolte a provoqué une révision à la baisse des prévisions d'utilisation dans l'alimentation animale, avec une consommation mondiale qui devrait désormais ne grimper que de 0,8 %, à 1.774 millions de tonnes ; la hausse des usages industriels et de l'utilisation dans l'alimentation humaine compensera une réduction de l'utilisation dans l'alimentation animale. Les prévisions de production mondiale reculant davantage que la consommation, les stocks mondiaux de report de céréales en 2010/11 sont placés à 18 millions de tonnes de moins qu'avant, à 369 millions. Cela fait 21 millions de tonnes de moins que les stocks de report estimatifs 2009/10 mais un chiffre plus ou moins analogue à l'année précédente.
Les échanges mondiaux de céréales en 2010/11 (juillet-juin) sont estimés à 234 millions de tonnes, niveau presque inchangé par rapport au mois de juin, le problème de production de ces derniers mois touchant davantage les exportateurs que les pays importateurs. Les prévisions ne sont qu'à peine en dessous du volume de 235 millions de tonnes de l'année précédente et très inférieures au record de 249 millions établi en 2008/09. Les échanges de blé devraient régresser de 4 millions de tonnes environ, mais ceux de maïs devraient se redresser d'un volume presque identique. Pour compenser les réductions attendues des exportations par la Russie et l'Ukraine, on note des hausses significatives des prévisions d'expéditions pour les Etats-Unis et l'Argentine, avec des disponibilités mondiales qui restent abondantes.


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