Bilan positif pour le centre commercial et de loisirs de Bab Ezzouar au bout d'une année d'exploitation. Les chiffres présentés, hier, lors d'une conférence de presse consacrée au premier anniversaire du centre le montrent clairement. Le centre, dont la réalisation a coûté 7,3 milliards de dinars, a tablé sur un chiffre d'affaires de 8 milliards de dinars pour 2011.Ouvert le 5 août 2010, le Centre connaît depuis cette date un engouement important de la part des visiteurs, dont le nombre est estimé à 6,2 millions en l'espace d'une année. Selon le président de la Société des centres commerciaux d'Algérie (SCCA), Allain Rolland, le centre qui précède celui d'Oran, prévu dans les prochaines semaines, est un véritable succès sur tous les plans. «Nous essayons d'être la preuve vivante de l'investissement en Algérie», dira-t-il, relevant les avantages offerts en Algérie pour les investisseurs étrangers. «Les résultats sont là», ajoutera-t-il évoquant la création de 1 500 emplois à travers ce projet. Ce centre commercial et de loisirs, le plus grand du Maghreb, qui a trouvé sa vitesse de croisière «en devenant le lieu de destination des familles», selon M. Rolland, tire sa force du facteur humain, comme a tenu à le souligner le directeur du centre, Jean Rizk. Ce dernier dira dans le même sillage que «la SCCA est une société audacieuse. SCCA sait oser, s'adapter et anticiper. Pour les représentants de ce centre, les difficultés rencontrées depuis le lancement des travaux en 2007 ont été surmontées au fil du temps pour permettre une exploitation réussie du centre à travers tous ses espaces, répartis sur 32 000 m2, dont 7 000 m2 occupés par l'hypermarché Uno de la filiale Numidis de Cevital, alors que la partie restante est partagée entre 92 boutiques et espaces de loisirs. La direction reçoit jusqu'à ce jour des demandes d'implantation. «Il nous faudrait pas moins de 5 000 m2 de surface supplémentaire pour satisfaire à toutes les attentes exprimées», dira à ce sujet M. Rizk. Parallèlement au volet commercial, le Business Center, ouvert au troisième étage du centre, offre une superficie de 16 000 m2, dont 6 000 m2 restent à louer. Des groupes de renommée internationale, comme Lafarge et Roch, y sont déjà installés. Au chapitre culturel, en plus de la galerie d'art qui a abrité jusque à neuf expositions, le centre est en négociation avec le ministère de la Culture pour le lancement du multiplex (8 salles de cinéma). Le dossier sera ficelé avant la fin de l'année en cours, le temps de conclure les contrats d'exploitation. D'autres projets sont en cours, notamment l'élargissement du parking. Le centre prévoit la réalisation de 1 200 places supplémentaires contre 1 300 actuellement. Mais, faudrait-il encore avoir l'aval des autorités concernées.Après une année d'activité au complexe commercial de Bab Ezzouar, «nous nous attendions à un retour sur investissement et nous l'avons réalisé», s'est félicité M. Rolland, soulignant que «la stabilité politique et économique en Algérie nous encourage à lancer d'autres projets dans d'autres villes comme Oran». C'est ainsi que la SCCA prévoit la réalisation d'un autre centre commercial et de loisirs à Es Senia (Oran), d'une superficie de 33 000 m2, dont les travaux débuteront durant cet automne. Son ouverture est prévue en 2013. S. I. 1er symposium économique algéro-suisse en novembre prochain à Zurich La Chambre d'affaires algéro-suisse compte organiser en novembre prochain le premier symposium économique algéro-suisse à Zurich (Suisse), a annoncé, hier, le directeur de la SCCA, Allain Rolland, également président de la Chambre d'affaires mixte, lors de la conférence de presse sur le bilan du Centre commercial et de loisirs de Bab Ezzouar. L'objectif de cette rencontre est de «motiver les investisseurs suisses à investir en Algérie dans différents secteurs comme la pharmacie et l'industrie», a indiqué M. Rolland. Ce sera l'occasion, selon lui, de débattre sur les modalités d'investissements en Algérie et de discuter des moyens d'améliorer les relations économiques entre les deux pays. Des relations appelées à s'améliorer en tablant sur la communication. Car, les investissements entre la Suisse et l'Algérie sont «insuffisants», a-t-il déploré, rappelant les mesures incitatives entreprises par les pouvoirs publics pour rendre le climat des affaires en Algérie plus favorable et attractif. «On devrait communiquer sur les avantages de l'investissement en Algérie», notamment le volet fiscal qui est jugé attractif, ajoutera-t-il. «Peut-être quelques investisseurs sont frileux, mais l'Algérie offre des perspectives d'investissement intéressantes», a-t-il conclu.