Photo : Riad Par Salah Benreguia A quatre jours seulement de l'élection d'un nouveau président du Forum des chefs d'entreprises (FCE), prévue pour le 17 novembre prochain, l'un des quatre candidats, en l'occurrence Nassim Kerdjoudj, s'est retiré de la course. Ce dernier, dans un communiqué, transmis avant-hier aux membres de cette organisation, a expliqué les principales motivations de son retrait. Pour M. Kerdjoudj, «les conditions ne sont pas encore réunies pour (moi) pour aller plus loin». Le patron de Net-Skills, une entreprise dans le domaine de services informatiques et télécoms, indique également qu'il «a le sentiment aujourd'hui que cette campagne électorale est passée à côté des vrais enjeux qui auraient dû être les siens pour permettre au FCE de prendre une nouvelle dimension en définissant les grandes actions qui doivent mobiliser, sous l'impulsion de son président, tous les chefs d'entreprises». Et de regretter que «des questions de fond aient été reléguées au second plan, au profit de préoccupations électoralistes arrimées à des influences partisanes à peine dissimulées et susceptibles d'affecter la cohésion des membres du FCE». Désormais, trois candidats restent en lice, à savoir Mohamed Baïri, PDG d'Ival Algérie, distributeur des marques Iveco et Mazda, et président de l'Association des concessionnaires automobiles d'Algérie (AC2A), Hassan Khlifati, président-directeur général d'Alliance Assurances et, enfin, Réda Hamiani, candidat à un troisième mandat à la tête de cette organisation patronale. Ce dernier a défendu bec et ongles son bilan, lors d'une rencontre organisée à Alger, il y a deux jours. En effet, il a ainsi réagi aux critiques, émises par ses concurrents, concernant la gestion du FCE. «Le forum, malgré tout, n'est pas diminué. Il n'est pas amoindri. Il n'est pas déserté. Il n'est pas confronté à un problème de statu quo stérile et ne rencontre pas de désunion», se défend-il. Dans la foulée de la présentation de son programme, Réda Hamiani veut que l'organisation, qu'il compte présider pour la troisième fois, soit un partenaire critique des pouvoirs publics. «On ne veut pas être un partenaire béni-oui-oui». De son côté, Hassan Khlifati, président-directeur général d'Alliance Assurances, a présenté, hier, dans la soirée, son programme de candidature à la présidence du FCE.