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Le RCD juge nécessaire la présence d'observateurs internationaux aux élections Considérant que les réformes ne peuvent venir d'institutions issues des fraudes
Le RCD ne croit pas aux réformes politiques engagées en Algérie, du moins sous la forme de révision des lois par le Parlement actuel, qu'il juge mal élu. Le parti de Saïd Sadi considère, dans ce sens, que les deux chambres du Parlement continuent de «simuler» un débat sur les avant-projets de lois portant code de l'information, intégration des femmes dans les instances élues, partis politiques et associations «dans une partition réglée d'avance». Son communiqué, rendu public hier, estime qu'il s'agit d'«une répartition des rôles entre un exécutif contraint à proposer des réformes politiques, des ‘‘élus'' de la majorité instruits pour en réduire la portée et des parlementaires zélés quémandant - une première dans les annales d'un pouvoir législatif dans le monde - l'intervention du chef de l'Etat pour légiférer par ordonnance». Le RCD explique, ainsi, que «garder en l'état un code de la famille archaïque et déplorer la faible visibilité de la femme dans la sphère politique relève du cynisme», avant de préciser davantage que «l'instauration d'un quota de 30% de femmes dans les listes de candidatures aux élections contraste avec leur pourcentage dans les centres de décisions de l'Etat : 7,89% pour les ministres, 2,08% pour les walis, 2,05% pour les chefs de daïras, 2,7% pour les recteurs d'universités…».Et de poursuivre : «Annoncer une réforme sur la loi régissant les partis et doper des groupes notoirement connus comme débris des services spéciaux confirme la volonté de maintenir l'opacité et la corruption comme code dominant dans la conception de la vie politique.» Mais aussi que «réduire encore plus les prérogatives de l'élu local et prétendre vouloir dépasser le marasme qui sévit dans l'administration territoriale témoigne de l'irresponsabilité et de la déconnexion des décideurs devant la dégradation des conditions de vie de l'Algérien et du divorce de la société d'avec l'Etat.»Après avoir déduit de l'étude approfondie du code de l'information que cela souligne «la détermination du système à éliminer la citoyenneté dans le traitement et la gestion des affaires publiques», le RCD condamne «le statu quo voire la régression auxquels tendent les quelques aménagements proposés dans cet avant-projet de loi». Ce parti, qui constate que «la pollution de la scène médiatique par l'encouragement des titres exerçant à la limite de la délinquance, réceptacles de la publicité institutionnelle, toujours sous monopole, est reconduite au détriment du segment le plus sain du monde de la presse», propose, ce faisant, la mise en place d'un Conseil supérieur de l'audiovisuel indépendant, qui garantisse l'impartialité des chaînes publiques et leur respect du pluralisme.En somme, pour le RCD, les réformes politiques et sociales ne peuvent venir d'institutions issues des fraudes électorales. Les effets d'annonce destinés à la communauté internationale sont quotidiennement démentis par les décisions et pratiques prises à l'intérieur du pays.Il considère en définitive que «la surveillance internationale massive et qualifiée des élections est une des conditions à même de pouvoir rétablir la confiance citoyenne, et d'assurer une mobilisation conséquente de l'électorat, sans laquelle la crise de légitimité du pouvoir politique grèvera encore la stabilité, la crédibilité et la performance de l'Etat». A. R.
Entretien entre le président du Sénat et l'ambassadeur de Tunisie à Alger Les relations algéro-tunisiennes ont été, hier, au centre d'entretiens entre le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, et l'ambassadeur de Tunisie à Alger, Mohamed Najib Hachana, a indiqué le Conseil dans un communiqué. Les deux parties ont abordé les relations bilatérales «exemplaires», réaffirmant l'attachement des deux pays à les promouvoir davantage eu égard aux liens historiques entre les deux peuples frères, a précisé le document. M. Bensalah a exprimé sa «profonde satisfaction des réalisations effectuées dans ce pays frère et voisin», soulignant l'importance de la poursuite et de l'intensification de la coopération entre les deux pays au mieux de leurs intérêts communs. Les deux parties ont par ailleurs échangé leurs vues sur des questions se rapportant à la stabilité dans la région.Par ailleurs, l'Assemblée populaire nationale (APN) poursuivra, aujourd'hui, ses travaux en séance plénière consacrée aux questions orales, a indiqué, hier, un communiqué de cette instance législative. Les questions orales, au nombre de huit, concerneront les secteurs des Ressources en eau, des Affaires religieuses et du wakf, de la Culture et de l'Enseignement supérieur et la recherche scientifique.