C�est aujourd�hui que l�Instance de consultations sur les r�formes politique pr�sid�e par le pr�sident du S�nat, Abdelkader Bensalah, tiendra ses derni�res s�ances, au niveau de la pr�sidence de la R�publique. Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Des professeurs universitaires, ainsi que des personnalit�s du monde m�diatique sont les derniers convi�s � se rendre chez Bensalah. Un mois, jour pour jour, apr�s avoir entam� officiellement les consultations le 21 mai dernier, la commission d�sign�e par Abdelaziz Bouteflika pour engager, en son nom un dialogue avec les partis, les organisations, les syndicats et les personnalit�s nationales, cl�ture ses travaux ce mardi. Avec �probablement � une conf�rence de presse de Abdelkader Bensalah, demain mercredi, indique-t-on dans son entourage. Pour rappel, Bensalah �tait assist� dans sa mission par deux conseillers de Bouteflika : le g�n�ral major Mohamed Touati et Mohamed Ali Boughazi. La commission devait pr�cis�ment recueillir les avis des uns et des autres au sujet de la r�vision de la Constitution ainsi que des lois que le pouvoir a d�cid� de r�viser, � savoir la loi sur les partis, la loi sur les associations, le code de l�information et le code �lectoral essentiellement. Un rapport final devra sanctionner ces consultations et qui sera soumis � Bouteflika. S�agissant du bilan a priori de ces consultations, il y a lieu de relever des d�fections de taille. Notamment celle du p�le d�mocratique qu�incarne le Rassemblement pour la culture et la d�mocratie, le RCD, ou alors des personnalit�s nationales de premier plan. D�anciens chefs de gouvernement comme Ali Benflis, Mokdad Sifi, R�da Malek, Mouloud Hamrouche, Ahmed Benbitour ont tout simplement d�clin� l�invitation. Et ils ne sont pas les seuls. Il y a surtout cette surprise qu�est le boycott collectif des anciens chefs de l�Etat dont l�un, Ali Kafi en l�occurrence, fera m�me une d�claration au vitriol contre le� syst�me ! Bouteflika recevra-t-il l�ancien pr�sident Ahmed Ben Bella, dans les jours � venir ? Difficile de l�affirmer ou l�infirmer pour le moment en d�pit de la �proximit� notoire entre les deux hommes. Ou alors Bouteflika profitera-t-il de l�opportunit� que lui offre la f�te nationale de l�Ind�pendance, le 5 juillet, pour tenter de sauver la face en faisant venir, comme il l�a fait ces derni�res ann�es, ses pr�d�cesseurs au Palais du peuple ? A l�exception de Liamine Zeroual, bien s�r.