Une récolte du maïs grain et du maïs fourrager au titre de la campagne 2010-2011 se fera aujourd'hui à la ferme Hassi Ghanem Filaha, à Ghardaïa, sur une superficie de 100 ha.S'inscrivant en droite ligne avec la politique de développement de la culture fourragère mise en place par les autorités concernées, cette importante opération se déroulera en présence des agriculteurs intéressés par cette culture, les spécialistes des instituts techniques et scientifiques, et les organismes interprofessionnels, en plus des présidents des Chambres d'agriculture et des Services agricoles (DSA) des wilayas de Ghardaïa, Tamanrasset, Adrar, El Bayadh, Laghouat, Ouargla, Djelfa, Sétif, M'Sila, Tiaret et de Sidi Bel Abbès.Un communiqué transmis à notre rédaction émanant du ministère de l'Agriculture et du Développement rural indique qu'une «rencontre sur site est organisée au profit des agriculteurs potentiels pour leur permettre de se lancer dans cette culture, dont le développement s'avère incontournable, notamment pour les filières lait et viandes».Une opération similaire, sur une superficie de 200 ha, est prévue vers la mi-décembre dans la wilaya d'Adrar. C'est ainsi que pour la campagne 2010-2011, la superficie totale à récolter est estimée à 600 ha.«Il est important, voire indispensable, de développer la culture fourragère si l'on veut augmenter la production des viandes et du lait. Il s'agit, en effet, d'une mécanique où tous les chaînons doivent fonctionner simultanément, correctement et avec cohérence», a souligné Djamel Barchiche, chargé de communication au ministère de l'Agriculture et du Développement rural. Toujours selon lui, «si on veut réduire les importations de la poudre de lait et des viandes et améliorer notre sécurité alimentaire d'une manière générale, nous devons mener une bataille sur plusieurs front à la fois. C'est-à-dire développer en même temps la production du lait et des viandes, mais aussi des fourrages. Et c'est justement là, l'essence de la politique du renouveau agricole et rural». B. A.