Plus d'une centaine d'hectares est déjà réservée à l'introduction de la culture du maïs fourrager comme aliment de bétail et en grains pour améliorer la production laitière. La rencontre organisée à la ferme-pilote Si-Miloud par la Chambre d'agriculture, et en présence de la DSA (direction des services agricoles), Unpa, Onab, Gao (groupe avicole de l'ouest), Inpv (Institut national des produits végétaux, Itgc (Institut technique des grandes cultures) de Sidi Bel-Abbès, Université-Usto (département biotechnique) d'Oran, APW et un grand nombre de céréaliers et éleveurs de bovins oranais, a permis de lancer officiellement l'introduction de la culture de cet aliment de bétail, très prisé par les éleveurs. L'occasion a été donnée aux représentants du ministère de l'Agriculture d'informer l'assistance des nouveaux avantages concernant la culture du maïs. En effet, pour encourager cette nouvelle culture du maïs fourrager et en grains, les CCLS auront la tâche de prendre en charge tous les frais de la dotation des céréaliers en matériels adéquats et en semences sélectionnées. Le prix de 4 800 DA/q sera offert aux fellahs pour leurs récoltes, alors qu'actuellement, le maïs ne dépasse pas les 3 500 DA/q au marché parallèle. Cet encouragement financier au profit des céréaliers vise à introduire la culture du maïs, un produit très demandé que les pouvoirs publics importent en devises avec le risque des fluctuations des prix du marché mondial et surtout améliorer la production laitière surtout avec les nouvelles dispositions de l'Onil (Office national interprofessionnel du lait) avec les laiteries où le lait cru de vache laitière doit être incorporé. Quant au maïs fourrager, qui se vend à la tonne sous forme de balles enrubannées en plastique, et qui est un aliment de bétail de base important. Il peut être stocké durant plus de deux ans, à en croire notre interlocuteur. Une aubaine pour l'élevage bovin au moment des périodes de sècheresse et pendant la saison hivernale. De son côté, la ferme-pilote Si-Miloud située dans la localité de Mahdia, est l'exemple phare de l'agriculture au niveau de la wilaya d'Oran. Son directeur vient d'affirmer que plus de 1 000 hectares ont été emblavés de blé dur et de blé tendre, et 100 hectares d'orge. Une première pour cette ferme qui se veut être le noyau principal de cette évolution de l'agriculture dans la wilaya d'Oran. D'autre part, les services agricoles envisagent aussi le développement de la culture maraîchère. 1 hectare a été réservé à Hassi Bounif, où plusieurs milliards de centimes seront investis. Désormais, le contrat de performance sera la règle. Face à cette nouvelle donne du maïs, plusieurs fellahs se sont dit prêts à relever le défi qui commencera en mars prochain. Du coup, la superficie de 100 hectares sera certainement revue à la hausse.