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L'Algérie a adopté des «positions responsables» vis-à-vis des mutations dans le monde arabe Medelci l'a affirmé lors de son audition par le Conseil de la Nation
Photo : M. hacène Par Amar Rafa Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a estimé que l'Algérie a adopté des «positions responsables» vis-à-vis des mutations enregistrées dans le monde arabe.Invité de la Commission des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Communauté algérienne à l'étranger de l'Assemblée populaire française, M. Medelci a précisé, dans un exposé «exhaustif» sur la diplomatie algérienne à la lumière des mutations en cours sur les scènes arabe et régionale, que «les positions algériennes émanent des principes qui régissent la diplomatie algérienne depuis des décennies, à savoir le soutien aux causes justes, la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats et le respect des choix et de la volonté des peuples de décider de leur propre avenir».Concernant l'Union du Maghreb arabe (UMA), M. Medelci a évoqué les conditions économiques et politiques «qui constituaient, par le passé, une entrave au niveau des régimes à toute impulsion de l'Union du Maghreb arabe vers un avenir prometteur», avant de souligner que les développements enregistrés ces dernières années «ouvrent la voie à un nouveau départ de l'action maghrébine dans sa plus large conception». S'agissant des derniers développements enregistrés en Tunisie, en Libye, en Egypte et en Syrie, le ministre a réfuté «les allégations, selon lesquelles, la position algérienne officielle serait restée à l'écart des évènements». Il a réaffirmé, dans ce sens, que les positions algériennes, «parfaitement cohérentes», étaient inspirées du gradualisme «au service des intérêts suprêmes de l'Algérie et de ses intérêts stratégiques, tant sur le plan régional qu'arabe». Le ministre, qui a annoncé une prochaine visite en Algérie de responsables libyens de haut niveau, a évoqué l'évolution de la coopération «dans le sens de l'édification de relations fraternelles, à même de répondre aux aspirations de nos peuples à la faveur d'une compréhension positive de nos positions». M. Medelci a enfin souligné l'impératif d'appréhender, avec objectivité et réalisme, les issues les plus indiquées pour le règlement des crises, de manière à préserver les intérêts des peuples. «C'est là, la position qu'adopte l'Algérie», a affirmé M. Medelci. Pour le représentant de la diplomatie algérienne enfin, le succès de la diplomatie algérienne n'est autre que le fruit des ses propres efforts, un succès qui serait d'autant plus «éclatant» si l'on pouvait aboutir à un résultat positif, «comme ceux déjà réalisés dans d'autres domaines». Lequel succès de la diplomatie algérienne, qu'a appuyé le président de la Commission des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Communauté algérienne à l'étranger du Conseil de la Nation, Brahim Boulahya, à l'issue de cette audition, en affirmant que «tout Algérien devrait être fier de son niveau et de son efficacité». La réalité et l'histoire «ont démontré que les positions adoptées par la diplomatie algérienne sont justes» car la politique extérieure de l'Algérie est fondée sur des convictions et principes fondamentaux qui sont «au service des peuples et non des régimes ou des personnes», a-t-il indiqué. Par ailleurs, M. Medelci a, dans une déclaration à la presse, appuyé la nécessité de redoubler d'efforts en faveur d'une complémentarité entre diplomatie classique et diplomatie parlementaire, pour faire entendre la voix de l'Algérie par le gouvernement et par la société civile, à sa tête le Parlement algérien.