De notre correspondant à Aïn Defla Madani Azzeddine Les réformes engagées ces dernières années dans le secteur de la santé ont pu atteindre certains objectifs et faire apparaître une amélioration dans ce secteur en matière de réalisation de structures de santé. En outre, la nouvelle organisation de fonctionnement des structures a eu également des répercussions sur la qualité des soins. Cependant, certaines anomalies liées à la fourniture et à la distribution des médicaments sont apparues durant l'application de ces réformes. La pénurie de quelques médicaments dans les officines et même dans les hôpitaux s'est répercutée sur la prise en charge des malades. Cette situation continue de sévir en dépit des mesures prises par les services concernés d'autant qu'on enregistre la disparition sur le marché de produits pourtant nécessaires dans le traitement de certaines maladies. Entre autres, cette pénurie touche des types de vaccins pour nourrissons mais n'influe pas outre mesure puisque la reprise des approvisionnements se fait juste après. Au niveau de la wilaya de Aïn Defla, les structures médicales arrivent à se procurer les vaccins soit d'Alger ou auprès d'organismes médicaux locaux. Celle de Djelida qui s'approvisionne souvent en quantité nécessaire alimente les autres polycliniques en cas de pénurie. S'agissant des vaccins manquants, celui contre l'hépatite fait parfois l'objet de pénurie mais sans influer sur la vaccination des bébés. En somme, la situation semble un peu maîtrisée pour l'instant. Par ailleurs, la pénurie touche ces derniers temps les réactifs pour les examens sérologiques. Cette situation semble inquiétante d'autant que le contrôle du sang collecté ne peut se faire et donc la banque de sang ne peut pas le distribuer aux malades qui sont dans le besoin. La prise en charge des cas urgents devient de plus en plus difficile en l'absence de ces réactifs. L'approvisionnement en ce genre de réactifs devient urgent afin de contrôler les poches de sang collectées.