De notre correspondant à Oran Mohamed Ouanezar Au lendemain des fortes précipitations qui ont frappé la wilaya d'Oran et qui ont provoqué un certain nombre d'avaries et de problèmes, notamment des inondations et autres, les autorités de wilaya s'étaient rendues compte que le plan de protection des six zones urbaines contre les inondations n'avait pas pris en charge certains aspects relatifs à la prise en considération des stagnations des eaux pluviales. Le wali a donc demandé aux responsables du secteur de l'hydraulique de lancer de nouvelles études, à la lumière des incidents et des événements survenus dans certaines zones, comme Sidi Chami et les nouvelles zones signalées par la protection civile. Des mesures corollaires, notamment la démolition des constructions illicites situées sur les lits d'Oueds, en bas des falaises et aux abords des digues, devront être prises au courant de l'année. La réalisation de nouveaux avaloirs, ainsi que la prise en charge de certains problèmes comme celui de la trémie de la cité Djamel ont également bénéficié d'une attention particulière. Les études lancées par la direction de l'hydraulique étaient donc incomplètes, voire même inadaptées et donc complètement erronées. Une enveloppe de 150 milliards de centimes avait été dégagée pour la réalisation de six retenues collinaires dans les centres de six localités de la wilaya, réputées être de véritables zones inondables. Ces localités englobent plus de 650.000 habitants évoluant dans des conditions, pour le moins, difficiles en saison pluviale. En 2010, un responsable technique au sein de la direction de l'hydraulique de la wilaya d'Oran avait fait circuler l'information selon laquelle les travaux de protection des grands centres urbains contre les inondations ont été finalisés. Citant les communes de Sidi Chahmi, Hassi Bounif et El Braya, ce responsable confiera à la presse que « les travaux de ce projet ont porté sur la correction torrentielle et la réalisation de digues de protection », avait-il précisé, alors. Force est de constater qu'une année après ces affirmations, la localité de Sodio chahmi n'a pas encore asséché complètement les eaux pluviales qui ont obligé ses habitants à se déplacer en barques et pneumatiques de la protection civile.Les eaux pluviales ont inondé une partie importante de cette commune, aujourd'hui, sinistrée. Le même responsable avait ajouté que les mêmes travaux sont entrepris dans les localités de Hassi Ameur et de Hassi Ben Okba et que leur réalisation avait atteint un taux d'avancement appréciable. L'on est en droit de se s'interroger sur la fiabilité de ces projets et du suivi technique qui les a accompagnés, eu égard aux retombées que l'on sait. D'autres points où les eaux pluviales provoquent des inondations et autres stagnations importantes sont le 3éme boulevard périphérique, la route du port et les accès principaux des communes d'Es-Sénia, de Oued Tlélat et de Bir El Djir. La prise en charge du centre urbain de la commune balnéaire d'El Ançor qui vit, elle aussi, au rythme d'importantes inondations, a également bénéficié d'un programme de protection contre les inondations. Il y a également le problème de la trémie de la cité Djamel qui connait également des problèmes importants en période pluviale. Cet important ouvrage des travaux public devient impraticable, voire même inaccessible à cause des eaux stagnantes qui l'inondent totalement lors des précipitations. Dans la ville, la mobilisation des équipes communales, notamment dans les secteurs urbains a permis l'entretien, la réalisation et le curage d'une partie importante des avaloirs dans les quartiers sensibles d'Oran.