Le musée national de l'enluminure, de la miniature et de la calligraphie abrite jusqu'au 26 janvier 2012 une exposition collective de calligraphie arabe et de peinture sur verre. L'exposition au Palais Mustapha Pacha regroupe les œuvres des trois artistes Mahmoud Taleb, Noureddine Kour et Farah Laadi. Si Taleb Mahmoud a opté, dans ses œuvres, pour l'écriture libre en introduisant la sculpture et l'art abstrait, qui ont donné à ses réalisations des dimensions nouvelles, Noureddine Kour, est, lui, resté fidèle aux canons de l'art calligraphique. Ce calligraphe qui vient d'Oran, présente 28 œuvres dans lesquelles il magnifie la calligraphie arabe. Il s'autorise toutefois quelques libertés dans la palette avec des couleurs chaudes nuancées de tons pastel. L'artiste qui se dit influencé par le calligraphe Irakien Khalil Ezzahraoui et l'Algérien Hachemi Amer, a déjà participé à plusieurs expositions en Algérie et à l'étranger (Madrid et Dubaï). Noureddine Kour a même réalisé des fresques gigantesques. Le troisième stand est l'espace réservé à Farah Laadi, et à la Casbah d'Alger. La plasticienne a choisi le verre pour support et la vieille ville pour sujet. Les venelles en escalier, les douerate et les palais de la Casbah sont rendus avec des couleurs lumineuses qui reflètent la luminosité de la Casbah baignée de soleil et par les reflets de la mer. Mais ce ne sont là que des tableaux qui sont le beau produit de l'imaginaire fertile de l'artiste, pas des photos qui, elles, auraient reflété la véritable et triste image de la Casbah. C'est la réalité.