Le président Bouteflika a réitéré son attachement au renforcement des relations de bon voisinage entre l'Algérie et la Libye. «Il m'est particulièrement agréable, au moment où le peuple libyen frère célèbre l'anniversaire de sa glorieuse indépendance, de vous adresser, au nom du peuple et du gouvernement algériens et en mon nom personnel, mes sincères félicitations et mes vœux, les meilleurs, priant Dieu Tout-Puissant de vous accorder santé et bien-être et au peuple libyen frère davantage de stabilité, de progrès et de prospérité», a écrit, lundi dernier, le président de la République dans un message adressé au président du CNT libyen, à l'occasion de la fête de l'indépendance de son pays.«Je ne manquerai pas, à cette occasion, de saluer vos démarches louables et vos efforts soutenus pour l'édification d'un Etat jouissant d'une place de choix parmi les nations», a ajouté le chef de l'Etat. «Je saisis également cette occasion pour vous réitérer mon attachement au renforcement des liens de fraternité et des relations de bon voisinage et ma détermination à œuvrer avec vous à la promotion de nos relations bilatérales au mieux des intérêts mutuels de nos pays et peuples frères», a poursuivi le président Bouteflika. Les relations entre l'Algérie et les nouvelles autorités libyennes amorcent ainsi une nouvelle phase plus sereine et apaisée, après l'épisode de tension qui les avait marquées pendant de longues semaines, et ce, au plus fort de la révolution menée par les troupes du CNT pour l'instauration d'un nouveau pouvoir central en Libye. Ce dernier, rappelons-le, ayant attribué à maintes reprises à notre pays un soutien militaire aux forces armées officielles alliées à Kadhafi (fourniture d'armes et envoi de mercenaires). Les dirigeants du CNT avaient même soutenu la présence de victimes algériennes parmi les combattants du camp adverse, c'est-à-dire les forces loyales libyennes. Une mini-crise diplomatique était née, et ce, en dépit des multiples infirmations officiellement exprimées par les autorités algériennes. Cela étant, les dirigeants du CNT, tout en proférant ces accusations, avaient espéré un réchauffement des relations entre les deux pays. M. C.