Le génome du panda décrypté par des scientifiques chinois Des scientifiques ont décrypté en Chine les grandes lignes du génome du panda qui devraient les aider à mieux comprendre cette espèce menacée et notamment son faible taux de reproduction, a affirmé hier le China Daily. Avec ce premier séquençage, «nous avons posé les bases biologiques et génétiques pour mieux comprendre l'espèce», a déclaré Wang Jun, un membre de l'équipe du Beijing Genomics Institute, cité par le quotidien officiel en anglais. «Nous espérons que cela va nous aider à élucider pourquoi la capacité de reproduction des pandas est si faible afin de leur permettre d'avoir davantage de petits», a-t-il ajouté. Selon les estimations, il reste environ 1 590 pandas en liberté en Chine, pour la plupart dans le sud-ouest du pays, tandis que 239 autres vivaient en captivité en 2007. Les scientifiques chinois, qui ont été aidés par des confrères britanniques, américains, danois et canadiens, devraient avoir terminé le séquençage détaillé du génome du panda d'ici à la fin de l'année, selon la même source. Leurs premiers résultats leur ont permis de confirmer que le panda est bien une sous-espèce de l'ours, indique encore le journal. «Profiter de la crise pour bâtir une économie plus verte» Le responsable de l'action contre le réchauffement climatique à l'ONU, Yvo de Boer, a invité, vendredi dernier, les dirigeants mondiaux à saisir l'occasion présentée par la crise financière pour rebâtir une économie qui rentabiliserait la défense de l'environnement. Le «séisme» qui secoue actuellement le système financier «a le potentiel d'affecter négativement les négociations internationales sur le réchauffement climatique sous les auspices de l'ONU, si les occasions que cette crise présente ne sont pas saisies», a déclaré M. de Boer dans une conférence de presse. La crise du crédit «peut être utilisée pour progresser dans une nouvelle direction, c'est une chance de promouvoir une croissance économique mondiale verte et de rebâtir un système financier de telle sorte qu'il soutienne une croissance durable», a assuré le patron de la Convention climat de l'ONU (CNUUC). «Les gouvernements ont désormais une occasion de définir et de faire appliquer des politiques qui stimulent la concurrence privée dans le but d'apporter des financements aux industries propres», a-t-il insisté. A l'appui de ses dires, M. de Boer a affirmé que, si la conférence internationale prévue en décembre 2009 à Copenhague débouchait sur un résultat ambitieux en matière de lutte contre le réchauffement, cela aurait «d'importantes retombées économiques à travers le monde, sous forme de nouveaux marchés, de nouveaux secteurs d'investissement et de création d'emplois».