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Le FMI évoque la bonne gestion des finances publiques en Algérie Rencontre du ministre des Finances avec les responsables du Fonds monétaire international
Synthèse de Salah Benreguia Le directeur du département Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) auprès du FMI, M. Mohsen Khan, a félicité l'Algérie pour la politique prudente qu'elle a menée dans la gestion de ses finances publiques, notamment en matière budgétaire. L'opération du désendettement commencée dès 2004 a permis à notre pays de réconforter sa position financière, selon la même source qui s'est exprimée lors de sa rencontre avec le ministre des Finances Karim Djoudi et le gouverneur de la Banque d'Algérie Laksaci, tenue lundi dernier à Washington. Ces propos, au demeurant rassurants, viennent ainsi rappeler le récent rapport de l'institution de Bretton Woods, publié au courant de ce mois, qui prévoit des perspectives favorables pour l'économie algérienne, notamment dans les agrégats macroéconomiques relatifs à la croissance économique, à l'inflation et à la balance des paiements. A titre indicatif, l'institution que préside le Français Dominique Strauss-Kahn prévoit une baisse significative du taux d'inflation dans les prochaines années, soit près 2,9% en 2013. Par ailleurs, les deux premiers responsables des institutions financières en Algérie ont pris part, le même jour, aux travaux d'une réunion qui a regroupé les ministres des Finances des pays maghrébins et le directeur général du FMI, M. Dominique Strauss-Kahn. Cette réunion s'est tenue après la plénière des assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale auxquelles a participé M. Djoudi aux côtés de plus de 180 ministres des Finances et banquiers centraux, en présence du DG du FMI et du président de la BM, M. Robert Zoellik. Cette rencontre Maghreb-FMI, à laquelle a assisté également M. Laksaci, entre dans le cadre de l'initiative maghrébine de facilitation commerciale, financière et du secteur privé, lancée par les pays de cette région qui avaient convenu, il y a quelques années, de tenir des conférences annuelles, en coopération avec le FMI, pour examiner les moyens de promouvoir les relations économiques et financières intermaghrébines. L'Algérie, qui préside le groupe de travail maghrébin sur la facilitation des échanges commerciaux, avait abrité, pour mémoire, la première conférence annuelle Maghreb-FMI consacrée aux relations commerciales entre les pays de cette région. Tenue le mois de novembre 2005, la rencontre d'Alger a été sanctionnée par l'établissement d'un programme de travail dans plusieurs domaines. Il s'agit de l'harmonisation des réglementations commerciales liées à l'application des accords de libre-échange, la simplification et la réduction des tarifs douaniers, la réforme des systèmes douaniers, l'amélioration des systèmes de paiement et celle des infrastructures du transport et des services lies au commerce. La conférence d'Alger avait été suivie de la réunion sur l'intégration financière (systèmes de paiements, transferts…) tenue au Maroc en 2006 et de la rencontre sur le développement du secteur privé en Tunisie en 2007. La prochaine édition de ces conférences devra se tenir en novembre prochain en Libye et portera sur le financement des projets communs.