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Djoudi met en avant l'état d'avancement des différentes initiatives engagées par la BM au niveau du Monde arabe Lors de la réunion du comité de développement à Washington
Suite à un communiqué adressé hier à l'agence APS, le ministre des Finances, Karim Djoudi, a pris part à la réunion du Comité de développement tenue à Washington en marge des réunions de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM). Les débats ont porté, lors de cette réunion sur, "l'état d'avancement de la réforme engagée au niveau du groupe de la Banque mondiale, notamment celle enregistrée au titre de la question de la voix et de la représentation des pays en développement et en transition", selon la même source. Les mesures prises pour des augmentations générales de capital qui interviendront suite à cette restructuration au niveau de la BM et de la Société financière internationale (SFI) (filiale de la BM), ont été également abordées par le Comité, précise la même source. Le ministre a, par ailleurs, pris part à la rencontre qui a regroupé les gouverneurs arabes auprès de la BM avec le président de cette institution financière, et qui a porté sur "la présentation de l'état d'avancement des différentes initiatives engagées par la BM au niveau du Monde arabe". Cette réunion a permis à M. Djoudi de réitérer "le soutien de l'Algérie pour l'intégration régionale et son renforcement", soulignant, toutefois, que "les actions de la Banque doivent s'inscrire dans les programmes et priorités fixés par les gouvernements", rapporte le communiqué. En outre, le ministre a eu des discussions avec les responsables du FMI en charge de la région Mena (Moyen-Orient et Afrique du Nord) qui ont porté sur la situation économique et financière du pays ainsi que sur les principaux indicateurs enregistrés au titre de l'année 2009 et du premier trimestre 2010, outre les perspectives à moyen terme. Sur cette question, précise le communiqué, les responsables du FMI considèrent "positifs les résultats enregistrés par l'économie algérienne en cette période de crise". Sur le plan bilatéral, M. Djoudi a rencontré le Directeur de la région MENA au FMI avec lequel il a abordé les questions liées à la poursuite de la modernisation des banques publiques et du secteur financier. M. Djoudi a participé également à un débat, organisé par le FMI, sur les leçons à tirer de la crise et ses effets sur la gestion macroéconomique. Enfin, il a rencontré des responsables de la SFI, dont les échanges ont porté sur les modalités de renforcement des capacités et d'appuis en faveur du secteur privé. Les responsables de la SFI se sont également félicités du niveau de coopération enregistré avec l'Algérie. Pour leur part, M. Samura Kamara, ministre des Finances du Sierra Leone et Président du Groupe africain, et M. Dominique Strauss Kahn, Directeur général du Fonds monétaire international (FMI), coprésidents du Groupe consultatif africain, ont publié la déclaration suivante à l'issue de la réunion du Groupe, qui s'est tenue au siège du FMI Nous avons débattu de l'impact de la crise économique mondiale sur le continent africain. La croissance économique a fortement baissé en 2009, atteignant à peine 2 % en moyenne en Afrique subsaharienne. Nous nous accordons à penser qu'en 2010, les perspectives pour la région sont celles d'une reprise de plus en plus vigoureuse, en lien avec l'évolution projetée de l'économie mondiale, et d'une croissance économique qui pourrait atteindre 4 %. Constatant que le faible niveau de capital physique demeure l'une des contraintes majeures à la diversification économique et la croissance durable dans de nombreux pays d'Afrique subsaharienne, nous avons débattu d'une stratégie reposant sur l'augmentation de l'investissement public pour renouer durablement avec des taux de croissance forts en cette période d'après-crise. Nous avons constaté que grâce à la mise en œuvre de politiques budgétaires contra cycliques, la part des investissements publics dans le PIB des pays de la région a continué d'augmenter pendant la crise. Malgré ces avancées, les infrastructures en Afrique subsaharienne demeurent insuffisamment développées, nuisant à la compétitivité, décourageant les investissements privés, et limitant le potentiel de croissance. Le Directeur général a souligné l'importance de l'investissement public pour atteindre les objectifs de développement de l'Afrique. Il a également rappelé l'engagement du FMI à soutenir les efforts de ses pays membres pour réduire la pauvreté et relever la croissance. Outre, le Comité du développement qui s'est réuni dimanche , à Washington a publié le communiqué suivant : l'économie mondiale, qui émerge de la crise la plus grave qu'elle ait traversée depuis des dizaines d'années, est confrontée à une reprise incertaine et inégale. La crise a interrompu les progrès accomplis dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, et son impact sera de longue durée. Il ne reste plus que cinq ans pour atteindre les Objectifs de développement pour le Millénaire ; nous devons donc intensifier les efforts déployés pour atteindre les populations pauvres, où qu'elles se trouvent, dans les pays à revenu intermédiaire, dans les pays à faible revenu et, en particulier, en Afrique subsaharienne. Nous applaudissons la riposte à la crise montée par le Groupe de la Banque mondiale qui a fait preuve de créativité et a emprunté de nouvelles voies pour aider ses clients, et notons les actions novatrices de l'IFC ainsi que l'augmentation, depuis le début de la crise, de l'appui du Groupe de la Banque mondiale qui se chiffre à plus de 100 milliards de dollars, et de celui du FMI, qui atteint presque 175 milliards de dollars.