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Menaces croisées sur l'Iran
La guerre du pétrole semble engagée
Publié dans La Tribune le 20 - 02 - 2012

Les assassinats perpétrés par le Mossad de plusieurs scientifiques iraniens et les répercussions systématiques sur certains représentants diplomatiques israéliens, en Inde et en Thaïlande, semble accentuer une guerre froide annonciatrice d'un embrasement dans une région des plus complexe. La marine iranienne est venue signaler que l'Iran ne restera pas les bras croisés face à une agression qui montre le bout du nez. En envoyant une force navale en Méditerranée Téhéran semble vouloir envoyer les messages qui s'imposent à ses détracteurs. Deux bâtiments ont franchi le canal de Suez pour une mission de démonstration de force. Composée d'un destroyer et d'un navire de ravitaillement. L'amirauté iranienne a annoncé que l'opération visait à «montrer la puissance de la République islamique d'Iran». Longtemps cantonnée à une posture de défense côtière dans les eaux étroites du golfe arabo-persique au moyen de vedettes rapides, la marine iranienne semble avoir compris l'impératif de développer sa capacité de haute mer. Face à une menace multiple l'Iran a aussi annoncé deux jours de manœuvres terrestres au centre du pays. C'est que les pressions contre l'Iran commenceraient à peser sur l'économie iranienne et avoir des répercussions tangibles. Cependant la possible agression de l'Iran par les chasseurs israéliens ou même américains pourrait avoir des conséquences absolument désastreuses dans une région hautement explosives. L'opposition internationale à une attaque contre les sites nucléaires iraniens est d'ailleurs notable. «Une attaque israélienne contre l'Iran risque de déboucher sur un conflit nucléaire et sur une catastrophe globale», a estimé le président russe Dimitri Medvedev. Washington a envoyé plusieurs émissaires de haut niveau en Israël, pour tenter de convaincre les va-t-en guerre israéliens de laisser aux «nouvelles sanctions le temps de faire leur effet.» Israël, un Etat au dessus du droit international, refuse de donner des garanties de ne pas lancer de raid contre les installations nucléaires iraniennes. Le chef d'état-major américain, le général Dempsey, le plus haut gradé des forces armées américaines a pourtant estimé qu'une action militaire contre l'Iran serait «prématurée». «Les sanctions économiques commencent à avoir un effet» et «la voie que nous empruntons actuellement est la plus prudente à ce stade». Des responsables américains pensent même que l'Iran est «un acteur rationnel» et qu'il faut avoir «la plus grande prudence à ce stade». Des officiels américains estiment qu'en cas de guerre «certains des objectifs sont probablement hors de portée d'Israël.» Au moment ou le général Benny Gantz, chef d'état-major israélien, plaide franchement pour une intervention unilatérale contre l'Iran. Malgré une pression de plus en plus insoutenable l'Iran maintient l'apaisement. Téhéran propose de reprendre les négociations sur son programme nucléaire, preuve que l'Iran n'est pas dans une logique belliciste, mais bien de défense de ses intérêts géostratégiques. L'Agence internationale de l'énergie atomique vient d'envoyer en Iran, encore une fois, une mission dite de «la dernière chance». Téhéran a beau expliquer que son programme est à vocation civile, les occidentaux usant de l'outil AIEA, lui reprochent de cacher un programme secret. Dans son dernier rapport, en novembre 2011, l'AIEA avait présenté de soit disant éléments allant dans le sens des suspicions occidentales. Un argument incitateur pour l'adoption par certains pays de sanctions plus sévères, touchant notamment les secteurs financiers et pétroliers. Dans cette situation de tension permanente l'odeur de la guerre plane dans la région. L'Iran décide de ne plus vendre de brut à la France et à la Grande-Bretagne en représailles aux sanctions de l'Union européenne. Téhéran déclare également qu'il «ne pardonnera pas» aux pays arabes du Golfe s'ils soutiennent les «complots» des Etats-Unis. Le président du parlement iranien Ali Larijani conseille particulièrement à certains pays de la région «qui ont soutenu le dictateur irakien Saddam Hussein et soutiennent maintenant les complots américains contre l'Iran» de changer de politique. Durant la guerre Iran-Irak (1980-88) l'Arabie saoudite et le Koweït, ont largement soutenus et financés Saddam Hussein. L'avertissement du président du parlement, personnalité influente en Iran n'est pas anodin. Il est au cœur de la tension géopolitique actuelle au Proche-Orient. Ryadh s'était déclaré prêt à compenser le pétrole iranien en cas de conflit. Une attitude «inamicale» voir franchement belliciste. Les relations entre l'Iran et les monarchies arabes du Golfe restent particulièrement tendues. L'intervention du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) à Bahreïn en mars 2011 afin de soutenir la dynastie sunnite de ce petit royaume dans la répression des contestataires chiites a accentué la défiance. L'Iran a dénoncé cette répression s'attirant en retour des accusations d'ingérence par l'Arabie Saoudite qui n'en demandait pas tant. L'annonce en octobre par Washington d'un douteux complot pour assassiner l'ambassadeur saoudien au Etats-Unis attribué à l'Iran a davantage accru l'inimitié entre Téhéran et Ryadh.
M. B.

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