Photo : Riad Par Amel Bouakba Comme chaque année à l'occasion du 8 mars, Journée internationale de la femme, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a présidé, jeudi, une cérémonie en l'honneur de la femme algérienne, à la salle des conférences El Mawakif, de l'hôtel El Aurassi, fraîchement rénové. La cérémonie s'est déroulée en présence des membres du gouvernement, de représentants de la société civile, de parlementaires et de femmes intellectuelles venues de différentes wilayas du pays. Le chef de l'Etat a honoré, à cette occasion, six Moudjahidate, veuves et mères de chouhada pour leur courage dans la lutte sans relâche contre le colonialisme français. Il s'agit, de M'barka Ben Messaoud, R'biha Djaalab, Saadia Hakem, Kheira Boukani, Zahra Abdessalam Tani, Hada Amari. Bouteflika a également remis des distinctions à quatre femmes, des cadres et des représentantes d'associations, au parcours exemplaire, en l'occurrence, Atika El Mamri, présidente de la Fédération algérienne des handicapés moteurs, Hamida Kettab, secrétaire générale de l'association El Amel-Cpmc, d'aide aux personnes atteintes de cancer, Samira Abrouk, pédiatre à l'Institut national de santé Publique (Insp) et professeur en biostatistique et Aouaouche El-Maouhab, directrice de division des technologies des réseaux d'information au Cerist. Lors de cette cérémonie, la ministre déléguée, chargée de la Famille et de la Condition féminine, Mme Nouara Saâdia Djaâfar a rappelé l'engagement, il y a trois ans, du président de la République de «renforcer la présence de la femme dans les institutions du pays, évoquant à ce sujet la promulgation de la loi sur l'élargissement de la participation politique de la femme.» Le 8 mars de cette année revêt un caractère particulier, à deux mois des législatives, un rendez-vous électoral pour lequel les femmes sont appelées à une forte mobilisation. Cette question a été d'ailleurs au cœur du message adressé, la veille, par le président Bouteflika, à l'occasion de la Journée internationale de la femme. Le chef de l'Etat a estimé que le 8 mars de cette année, intervient «dans une conjoncture particulière marquée par la mise en oeuvre des réformes visant à approfondir le processus démocratique et en perspective des élections législatives du 10 mai, qui devront constituer un tournant décisif dans la vie politique du pays». Bouteflika a fortement appelé, dans ce sens, les femmes «à exercer leurs droits avec détermination tout au long du processus électoral». Il s'agit d'«une échéance différente des précédentes, c'est pourquoi la femme se doit de reprendre sa place vitale par le biais des urnes et exprimer, ainsi, ses aspirations et sa ferme détermination à aller de l'avant dans l'approfondissement du processus démocratique», avait affirmé le chef de l'Etat.