Au-delà des résultats et de la joie qu'offrent les Verts aux Algériens, les uns et les autres espèrent surtout que cette dynamique puisse provoquer un renouveau du handball national. Puisque, il faut bien le dire encore, les performances des Algériens ne sont nullement le fruit de la division 1, et encore moins de l'actuelle Fédération algérienne de handball (FAHB) qui, elle, continue à évoluer dans une sorte de médiocrité qui tend à devenir chronique. Le double langage, les promesses non tenues par le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hachemi Djiar, et les discours mielleux ont fini par plonger le handball du pays dans la médiocrité que nous déplorons aujourd'hui. Il faut être vraiment naïf pour croire qu'il y a une autre voie d'accès pour le règlement du conflit entre la FAHB et les clubs réfractaires autres que l'assemblée générale qui réunira toutes les parties concernées dans ce conflit qui perdure. Pour rappel, la FAHB, via son président, M. Aït Mouloud Djaffar, a annoncé l'application du règlement à l'encontre des trois clubs qui boycottent le championnat, avec 3 forfaits au cours de l'exercice 2011/2012. Djafar Aït Mouloud, président de la Fédération algérienne de handball, a révélé que les trois clubs contestataires, à savoir le HBC El-Biar, le GS Pétrolier et le MC Saïda «sont officiellement exclus du championnat national et seront rétrogradés en division inférieure lors de la prochaine saison, et ce, conformément aux statuts de la fédération». La sanction a été étendue jusqu'à la Coupe d'Algérie où le GSP pourtant détenteur du trophée et les autres clubs ont été priés de rester chez eux. La FAHB ne s'arrêta pas là, puisque les deux clubs algériens, le HBC El Biar et le GSP, n'avaient pas reçu de notifications de la part de la FAHB pour s'engager à la 28e édition du Championnat d'Afrique des clubs vainqueurs de coupe de handball. De ce fait, l'Algérie ne sera pas représentée à cette joute africaine des clubs vainqueurs de coupe de handball en avril prochain. Pourtant, le tenant du titre n'est autre que le GS pétroliers (ex-MCA). La crise complexe du handball national a sérieusement débordé du cadre national et a écorné véritablement l'image de l'Algérie. Il est loisible de constater surtout que ce genre d'attitude émanant de la part d'acteurs du sport national tend à devenir ordinaire ; car le ministre de la Jeunesse et des Sports est intervenu pour geler jusqu'à nouvel ordre le championnat national de handball et convoquer une assemblée générale extraordinaire de la fédération pour tenter de trouver une solution au conflit qui oppose les trois clubs (GSP, HBCEB et MCS) à la Fédération algérienne de handball (FAHB), mais rien n'a été fait, plus rien depuis ! Attendant de plus amples précisions du MJS concernant la démarche à suivre et la sanction des responsables de la fédération qui sont derrière ce conflit. Un communiqué du MJS a atterri sur le bureau des clubs pour expliquer sa position. Il faut savoir que le MJS était intervenu une première fois pour tenter de réconcilier les deux parties sous l'égide de M. Saïd Bouamra, conseiller au ministère mais rien n'y fit puisque ni la fédération ni les clubs concernés n'ont accepté de céder. Pour rappel, le conflit a commencé après l'adoption en début de saison de la nouvelle formule du championnat par l'actuel bureau de la FAHB qui avait décidé de répartir les 20 clubs de la division 1 en quatre groupes de cinq équipes. Ce qui avait soulevé le courroux du GSP, du MCS et El-Biar qui avaient contesté cette nouvelle formule pour ensuite observer un mouvement de grève. Pour l'instant, les administrateurs de notre handball font semblant d'ignorer le niveau sans cesse décroissant du handball national tout en se cantonnant dans leur gestion artisanale, en caressant tout le monde dans le sens du poil. Le Handball en Algérie va mal depuis 1996 mais personne n'est fautif. Les joueurs remplissent leur devoir, l'encadrement joue son rôle, le MJS et la FAHB assument leurs responsabilités, le public est irréprochable. Comment peut-on résoudre un problème dont on nie l'existence ? Y. B.
Un entraîneur de la NBA pour former des techniciens algériens L'entraîneur américain des Los Angeles Clippers (NBA, championnat nord- américain de basket-ball), Kim Hughes, animera aujourd'hui à Staouéli (Alger) une journée de formation pour les entraîneurs algériens de la discipline. Cet événement, prévu à la salle omnisports de Staouéli, entre dans le cadre de la troisième phase du projet de formation et de détection de jeunes talents de la fondation américaine «One on one Basket-ball» qui se déroule à Alger du 17 au 26 mars. La FABB a convié tous les entraîneurs du Championnat de Superdivision. Kim Hughes animera des ateliers techniques et physiques avec la participation de la sélection nationale seniors, afin de transmettre aux entraîneurs algériens les nouvelles techniques de jeu et d'entraînement utilisées dans le monde. «One on One Basket-ball», fondée en 1991, est une société de gestion d'événements de basket-ball à longueur d'année. Elle offre des formations qualifiées pour les joueurs de tous âges et niveaux. Les deux premières phases de ce projet ont été organisées à Alger en décembre 2010 et mars 2011.