Al Salam Bank Algeria vient de s'installer en Algérie. Son siège social est érigé à Dely Brahim suivant les standards internationaux. L'inauguration de cette institution bancaire a eu lieu hier en présence de Hussein Mohammed El Miza, vice-président du conseil d'administration de la banque, des membres du conseil d'administration et de personnalités et hommes d'affaires. Avec un capital social souscrit et entièrement libéré de 100 millions de dollars (7,2 milliards DA, cette banque ambitionne de faire du chemin en Algérie et de se déployer à travers l'ensemble du territoire national. Ainsi, l'inauguration sera suivie de l'ouverture, dans 3 mois, d'une autre agence à Bab Ezzouar, qui sera dédiée aux citoyens. Cette première agence sera réservée aux grands investisseurs. Ce noyau de réseaux réduit à deux agences dans un premier temps connaîtra un développement durable dans les années à venir. M. Al Miza a affirmé que le lancement de cette banque «intervient dans une phase cruciale de l'histoire de l'Algérie marquée par des changements économiques profonds censés drainer un nombre conséquent de capitaux et d'investisseurs, promettant une renaissance globale de l'Algérie». Il ajoutera qu'Al Salam Bank exercera des activités dignes d'une banque commerciale de renommée internationale, à travers un système bancaire islamique reposant sur le principe de la coopération mutuelle et l'ambition de créer de la richesse. 60 emplois, occupés par des Algériens, ont été créés. D'ailleurs, Al Salam Bank fait une priorité de la ressource humaine. «Nos priorités principales sont centrées sur la compétence des cadres, le respect de la ressource humaine et la coordination totale entre toutes les équipes de la banque», explique M. Al Miza. En réponse à une question portant sur le nombre d'employés dans les deux agences, il dira simplement que ce n'est là que le début : «Il y a en Algérie des compétences auxquelles nous pourrons avoir recours.» En ce qui concerne les difficultés rencontrées lors de l'installation de cette institution bancaire, le vice-président du conseil d'administration a reconnu qu'«il n'y en a eu aucune et que les autorités algériennes leur ont facilité les démarches». Interrogé sur le regard que porte les hommes d'affaires du Golfe sur le marché algérien, le conférencier confie qu'«il est très encourageant et prometteur». Pour ce qui est des effets de la crise financière sur les banques arabes, précisément Al Salam Bank, M. Al Miza rassure qu'il n'y a aucune répercussion. En attestent, selon lui, «les bonnes performances obtenues au Bahreïn.» D'ailleurs, a-t-il ajouté, «s'il y a eu des répercussions, l'ouverture de notre banque en Algérie aurait été retardée». Il faut savoir qu'Al Salam Bank offre une variété de services, dont des coffres de sûreté, des services bancaires par téléphone, via Internet, via SMS et via le bureau de contact clientèle. Les produits bancaires présentés à la clientèle sont diversifiés : comptes d'épargne, comptes de dépôts participatifs, financement de l'immobilier en vue de l'acquisition d'un logement neuf, rénové ou de la construction ou de l'aménagement d'un bien. Cette banque offre aussi la possibilité d'un financement sous forme de mourabaha ou Idjar pour une durée allant jusqu'à 20 ans à hauteur de 80% du coût d'acquisition. B. A.