L'Algérie et la République islamique d'Iran ont signé, hier à Alger, un accord de coopération dans le secteur des moudjahidine visant l'échange d'expérience en matière historique et socio-culturelle. L'accord en question a été signé par le ministre des Moudjahidine, Mohamed Cherif Abbes, et le vice-président iranien, Hussein Dahgane. Président de la Fondation Al-Chahid et des Affaires des moudjahidine, ce dernier est en visite officielle en Algérie à l'invitation de son homologue algérien. Il s'agit du deuxième accord après celui conclu en Iran portant sur l'histoire, l'échange d'expérience dans les domaines social et culturel, de collecte et de préservation des documents historiques, a précisé à l'APS Cherif Abbes à l'issue du paraphe. S'agissant du volet social, «les deux parties ont convenu d'un échange d'expérience concernant les services offerts aux moudjahidine et aux résistants, de manière générale». L'accord prévoit aussi un échange de délégations et une contribution iranienne à l'élaboration d'œuvres historiques, dont la traduction en perse de certains livres sur la révolution algérienne et inversement. Il est, par ailleurs, question de l'organisation de foires présentant des œuvres d'artistes résistants en Algérie et en Iran. Le vice-président iranien s'est, de son côté, félicité des résultats de sa visite à Alger notamment en ce qui concerne les questions intéressant les moudjahidine et les ayants droit. Auparavant, Hussein Dahgane avait été reçu par le chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, et par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah. Selon un communiqué de cette institution repris par l'APS, la rencontre a permis aux deux parties de souligner «l'importance» de telles rencontres entre les responsables algériens et iraniens ainsi que leur rôle dans le «renforcement des relations privilégiées» existant entre les deux pays notamment au plan politique. Les deux parties, est-il ajouté, ont également souligné «l'importance de renforcer les liens entre l'Algérie et l'Iran» ainsi que la nécessité d'œuvrer à propulser ces liens à des niveaux «meilleurs» et à hisser les relations économiques et commerciales au niveau «des bonnes relations politiques existant entre les deux pays». M. C.