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Andalousie, mon amour, une satire sur les chimères de l'émigration clandestine
Journées du film méditerranéen d'Alger
Publié dans La Tribune le 06 - 04 - 2012

La satire sociale est au cœur du long métrage Andalousie, mon amour, du cinéaste marocain Mohamed Nadi, projeté, jeudi dernier, au cinéma Cosmos de Riadh El Feth dans le cadre des Journées du film méditerranéen d'Alger MediterraCiné, organisées conjointement par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc) et l'agence de distribution M.D ciné. Pour son premier long métrage, le jeune réalisateur marocain a opté pour une comédie acerbe afin d'aborder le sujet dramatique des «harraga» et de l'émigration clandestine.
Adoptant l'autodérision, Mohamed Nadi aborde le drame vécu par des milliers de jeunes clandestins lors des traversées périlleuses vers l'Europe, sur un ton caustique où l'absurde côtoie souvent le pathétique. Le film relate l'aventure rocambolesque de deux jeunes étudiants, Amine (Ali Esmili) et Saïd (Youssef Britel), candidats à la «harga». Dans leur quête du meilleur passage pour la traversée, les deux jeunes font la connaissance d'un personnage atypique, l'instituteur d'un petit village sur la côte marocaine (interprété par le réalisateur), nostalgique de l'antique Andalousie et, accessoirement, passeur et trafiquant de cannabis.Après moult entourloupes, les deux étudiants vont enfin réussir leur traversée. Mais le destin facétieux fera échouer Amine sur le rivage du départ, tandis que Saïd se retrouve sur une plage au milieu d'autres migrants africains et magrébins dont un Algérien, interprété par Hichem Mesbah. Au fil des images, il s'avérera que Saïd n'est pas sur le rivage espagnol, mais sur une plage du village marocain, et que lui et ses compagnons d'infortune sont en fait victimes d'une arnaque montée par le maire, l'imam et le gendarme du village pour exploiter ces jeunes en perdition, en les obligeant à contribuer amplement au trafic de cannabis et en les manipulant avec des images stéréotypes, à l'instar de celles de blondes pulpeuses et des grosses cylindrées qui les attendent de l'autre côté de la mer. Au final, le miroir aux alouettes se brisera en mille éclats de rire en attendant que de nouveaux naïfs tombent dans le panneau de cet engrenage sans fin.Au-delà des multiples clins d'œil sur la corruption et l'injustice qui poussent les jeunes à mettre leurs vies en péril, le film pose plusieurs questions sur l'origine de ce mal qui ronge la rive sud de la Méditerranée. Est-ce la faillite de tout un système avec le pourrissement de ses institutions morale, religieuse, politique, éducative… ? Ne sommes-nous pas capables de recréer cette Andalousie dont tout le monde rêve tellement dans nos propres pays ? Ainsi, au-delà de la thématique, Andalousie, mon amour est une véritable satire non seulement de la société marocaine mais aussi de touts les pays du sud de la Méditerranée.
S. A.


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