Le ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement a procédé à la signature de 310 décisions d'octroi d'aides aux petites et moyennes entreprises (PME), selon Amouri Brahiti, directeur général des PME, PMI au niveau du département de Benmeradi. La même source, qui s'est exprimée hier lors d'une rencontre organisée par l'Association générale des entrepreneurs algériens (Agea), tenue à Alger, note que le ministère de tutelle table sur 500 décisions d'ici la fin de l'année en cours. «Les secteurs concernés par ces dossiers sont, entre autres, le Btph (à environ de 50%), les industries manufacturières, l'agro-alimentaire, le transport», a indiqué M Brahiti, ajoutant qu'en sus de ces décisions, il y avait la signature d'environ 200 conventions avec divers organismes, telle que celle signée entre son ministère et l'Agea. Ces conventions prévoient notamment de faire bénéficier le maximum de PME dans le domaine de la gouvernance. De son côté, le PDG de l'Agence nationale de développement des PME (Andpme), a fait savoir que ses services ont enregistré 5 000 demandes d'adhésions au programme de mise à niveau des PME, dont 1 729 PME classiques et le reste créé dans le cadre des dispositifs Ansej. Le montrant global débloqué à cet effet par le ministère est, selon M Mansouri, de plus de 380 milliards de dinars. Par ailleurs, et selon un document présenté à la presse, l'Agea, en guise de suggestion pour les états généraux de la PME qui se dérouleront le mois de juin prochain, souhaite, entre autres, l'allégement des procédures administratives dans leur ensemble, et une application effective des lois par des décrets immédiats après la promulgation de la loi. «Une instruction doit être donnée aux banques pour faciliter les procédures de mise en place de lignes de crédits», suggère cette association. Sur un autre registre, les membres de l'Agea s'indigent contre les problèmes que rencontrent régulièrement les entrepreneurs algériens. Et de citer le problème relatif à l'absence de la main d'œuvre qualifiée et les conditions lourdes et contraignantes au niveau des organismes financiers pour l'octroi de crédits d'exploitation. S. B.