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Quand la carte postale raconte Constantine
Elles ornent les murs du palais du Bey
Publié dans La Tribune le 09 - 05 - 2012

L'originalité et la variété des cartes postales anciennes ornant les murs du somptueux palais du Bey de Constantine, transformé pour la circonstance en immense galerie d'exposition, suscitent un surcroît d'excitation chez les visiteurs déjà subjugués par la beauté des lieux.
La collection exposée dans le cadre du Mois du patrimoine offre aux visiteurs l'occasion de découvrir des images superbes, parfois étonnantes, dont la patine du temps semble exalter le caractère précieux : les places, carrefours, boulevards et venelles de la ville du Vieux Rocher, où déambulent librement des passants, pas le moins du monde inquiétés par les rares véhicules à moteur que l'on peut apercevoir sur quelques cartes postales.Des scènes prises sur le vif, que l'on aurait bien du mal à imaginer de nos jours, font pousser des soupirs de nostalgie aux plus âgés parmi les visiteurs de cette exposition.La place de La Brèche (aujourd'hui place des Martyrs), entourée d'arbres verdoyants et agrémentée d'un kiosque à musique, où se forment de petits groupes de personnes nonchalantes, respirant à pleins poumons un air pur, exempt de tout gaz d'échappement, alimente la mélancolie de Hassan B. (82 ans) qui a dû, pour traverser cette même place et atteindre le palais du Bey où se tient l'exposition, braver un flot ininterrompu de voitures collées les unes aux autre, klaxonnant sans arrêt, et jouer des épaules pour se frayer un passage au milieu de la foule compacte.«C'est le progrès, on n'y peut rien, mais que voulez-vous ? Moi, je préfère cette autre ville», dit-il en désignant du menton une carte passablement jaunie représentant le théâtre et, tout à côté le marché, redevenu par la suite le «Crédit foncier».L'exposition est initiée, dans le cadre du Mois du patrimoine, par le collectionneur Allaoua Seghiri, un universitaire totalement voué à cette passion qu'il essaie de faire partager aux autres en leur dévoilant les valeurs artistique, esthétique, socioculturelle et historique de la carte postale. «Pour moi, ce moyen d'expression est un témoignage fidèle et objectif du parcours effectué à travers le temps par la ville de Constantine, auquel s'ajoute, ce qui ne gâte rien, une touche artistique toujours élégante», dit-il, qualifiant la carte postale de «machine à remonter le temps». Pour ce cartophile invétéré, l'objet de sa passion fait partie du patrimoine. Elle ne fait pas que faire naître des nostalgies mais permet aussi de mesurer le cheminement d'une ville, d'un lieu, d'une société et renseigne sur le mode de vie propre à telle ou telle époque.La collection de M. Seghiri fait la part belle à l'architecture de la ville de Constantine entre la fin du 19e et le début du 20e siècle. La première carte postale qu'il posséda, la «mère» de sa riche collection, date de 1883. Certaines scènes de la vie sociale de l'époque, comme le jour de marché où l'on voit une immense place pullulant de monde, de certains lieux comme le «village nègre» (devenu plus tard le quartier de Bargli, dans la commune de Hamma-Bouziane), ou la base de vie des «Beni Ramasse», située sur l'actuel Bab El Djabia, donnant sur le quartier du Bardo, ne manquent pas de susciter de passionnants débats, surtout entre jeunes gens qui se surprennent à écarquiller les yeux devant la beauté d'une construction qu'ils ont du mal à reconnaître, même s'ils habitent dans son voisinage.L'exposition montre aussi des sortes de «cases» à base de briques d'argile et de terre cuite, recouvertes de toits de chaume, qui servaient de logis à une main-d'œuvre bon marché constituée d'Algériens autochtones «importés» de douars lointains pour être exploités par les colons dans des projets de constructions urbaines.Un autre panneau de l'exposition donne à admirer d'autres lieux fameux de la ville de Constantine, tels que ses monuments (pyramide, monument aux morts), ses vieilles mosquées, ses ruelles, ses ponts, l'hôtel Palmarium et la piscine olympique de Sidi M'cid).L'on peut également y découvrir, plantés dans le décor en noir et blanc du début du 20e siècle, l'Hôtel de ville, le Palais de justice, le théâtre, le Colisée, en plus d'un petit carré consacré au bijou architectural qui abrite cet évènement : le palais d'Ahmed Bey et son Musée public national des arts et des expressions culturelles et traditionnelles de Constantine.
APS


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