Le Mouvement populaire algérien (MPA), de Amara Benyounès, classé neuvième lors des élections législatives du 10 mai dernier en obtenant 6 sièges à l'Assemblée nationale populaire, s'est félicité, hier, des bonnes conditions du déroulement du scrutin «à l'exception de quelques incidents». Dans un communiqué rendu public hier, le MPA a également exprimé sa satisfaction quant au «taux de participation, plus élevé que ne le présageaient les pronostics». Pour le Mouvement populaire algérien, les citoyens ont compris «les enjeux de la consultation» et ont confirmé «l'exception algérienne» pour laquelle le MPA «tire une légitime fierté». Tout en affirmant que «notre printemps a été Algérien», le MPA a rappelé les thèses qu'il a portées le long de sa campagne électorale et qui ont été confirmées après l'échec essuyé par les partis islamistes, «la déferlante intégriste promise à l'Algérie dans la foulée de ce qui est injustement appelé ‘‘printemps arabe'' n'a pas eu lieu». A ce propos, le parti de Amara Benyounès n'a pas manqué de s'interroger sur l'origine des moyens colossaux mis en œuvre par «les partis intégristes, toutes tendances confondues». Revenant au résultat qu'il a obtenu lors de ces législatives, le MPA affirme que, malgré la modestie du chiffre, «les raisons de satisfaction ne manquent pas». Il soulignera que le parti n'a que quelques semaines d'existence : «Avec ce score, le MPA se place au sommet de la pyramide des partis nouvellement agréés. Il supplante même beaucoup de partis qui ont plusieurs années d'existence.» La formation politique de Amara Benyounès soutient que, n'était le mode du scrutin, qui pénalise les nouveaux partis, ses listes auraient connu un sort nettement meilleur. Le MPA n'a pas manqué de remercier l'ensemble de ses candidats pour la qualité de la campagne qu'ils ont mené sur le terrain ainsi que l'ensemble des électeurs qui lui ont accordé leur suffrage. Il a, enfin, appelé ses militants à rester mobilisés et à s'engager encore plus pour faire face aux nouvelles échéances et pour s'atteler à la construction du grand parti qu'ils méritent. H. Y.