Photo : M. Hacène Par Ziad Abdelhadi La 12e édition du Salon international de l'élevage et de l'agroalimentaire (Sipsa-Agrofood) prend fin aujourd'hui, après quatre jours d'expositions, de débats et de rencontres autour de différentes filières du secteur agricole, principalement la viande, le lait, l'aviculture et l'aquaculture. Des symposiums internationaux ont été organisés dans ce cadre.Cette manifestation internationale, qui a vu la participation de plus de 380 exposants venus de 25 pays a, d'ailleurs, été marquée, hier, par l'organisation d'un forum international sur la filière avicole (Fifavic). Durant ce forum tenu sous le thème «Aviculture, sortie de crise, synergie entre les producteurs et les transformateurs», les participants ont passé en revue cette filière sous tous ses aspects, de la production à la distribution. Le dispositif de mise en place de la filière, dans le cadre de la régulation, a été ainsi au centre des débats. Les participants, notamment les éleveurs et les vétérinaires ont, par ailleurs, abordé la charte sanitaire pour le secteur avicole. Des experts français du groupe Grimaud ont, pour leur part, présenté un exposé sur la production et la consommation mondiale avicole : quelles perspectives ? Une question qui concerne également la filière en Algérie, laquelle, pour rappel, a connu un développement rapide, ces dernières années, avec la multiplication des aviculteurs. Toutefois, ces derniers rencontrent d'innombrables difficultés sur le terrain. Ce qui se solde par des pertes financières énormes, dans une filière qui compte 30 000 éleveurs, pour un effectif de 100 000 employés et une production de 300 000 tonnes de viandes blanches et 5 milliards d'œufs pour 2011. Une année durant laquelle le chiffre d'affaires de la filière a dépassé les 110 milliards de dinars. Ce bilan de la Société de gestion des participations (SGP) Proda fait ressortir une augmentation de la production avicole, par rapport aux années précédentes. Mais, sur le marché, les prix appliqués restent élevés. Une hausse justifiée généralement par la cherté des intrants agricoles. Ce qui est loin de convaincre le consommateur.