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Hamid Zouba, l'Algérie dans les veines
53e anniversaire de la création de l'équipe du FLN
Publié dans La Tribune le 25 - 05 - 2012


Photo : S. Zoheir
Par Mohamed Touileb
Il est né le 2 avril 1935 à Bologhine, ex-Saint-Eugène (Alger). A l'âge de 11 ans, le futur arrière droit de l'équipe de la Liberté fait ses premiers pas de footballeur avec l'équipe de l'Olympique musulman saint-eugènois (OMSE) avec laquelle il gravira tous les échelons jusqu'à la catégorie junior qu'il atteint en 1955. Le talent de l'Algérois est si énorme qu'il est sollicité, cette même année, par l'équipe amateur de Niort (Chamoîs Niortais) en France afin d'évoluer dans ses rangs pour un contrat de trois ans. Malgré le prestige du championnat français, où évoluaient d'excellents joueurs, son talent indiscutable qui lui vaut d'être retenu en équipe de France lors du mondial suédois (1958), l'Algérien décide de rejoindre l'équipe du FLN avec Rachid Mekhloufi, Bentifour et consorts. Un gros coûp sur la tête qu'avait reçu la France au moment où ces joueurs étaient considérés comme les meilleurs à leur poste. Un choix qui fera couler beaucoup d'encre dans l'Hexagone et aura soulevé beaucoup d'interrogations que M. Zouba, l'esprit toujours aussi alerte, justifie encore aujourd'hui : «La popularité du football était tellement énorme que le FLN avait décidé de l'utiliser afin de provoquer cette résonnance internationale pour que la révolution algérienne ait de l'écho à travers le monde. Et nous, en tant qu'Algériens, on avait décidé de faire notre devoir à notre manière en mettant entre parenthèse tout le bien social dans lequel nous vivions quand on était en France et répondre présents aux rassemblements malgré les dangers qu'on encourrait à l'époque». L'équipe du FLN ne jouissait tout de même pas de la reconnaissance de l'instance mondiale de football à l'époque mais réalisera d'excellents résultats entre 1958 et 1962. De surcroît, l'entraîneur joueur de l'équipe tunisienne de Monastir (1961-1962) et ses coéquipiers parviendront à gagner la sympathie des chancelleries étrangères en raison de leurs énormes prestations qui sont restées dans les annales du football algérien, voire mondiales. Mieux, le team de la révolution aurait eu largement les moyens de régner sur le toit du monde, si les règlements l'avaient permis. «Grâce à nos prestations et à la forte impression qu'ont laissé mes camarades et moi, nous avions pu forcer le respect des gens et faire monter le drapeau algérien dans les différentes capitales du monde avant le 5 juillet 1962» rappelle-t-il avant d'ajouter : «Avec nos maillots aux couleurs vert et rouge, nous étions transcendés. Nous donnions le maximum afin de convaincre les gens que l'Algérie pouvait être un Etat libre et indépendant. C'est ce qui faisait notre force.» Après l'indépendance, l'un des «footballeurs de la liberté» est charmé par le monde du coaching et passe aisément de l'autre côté de la barrière. Avec un certain bonheur. Et il décide d'y entrer par la plus grande des portes, en sortant diplômé de l'école de sports de Maconien (Suisse) dans laquelle il passera son stage entre 1962 et 1963. La première expérience comme entraîneur le mènera à la tête du club helvétique de Neuchâtel qui durera un an (1963-964) sauf que M. Zouba rechaussera les crampons pour évoluer à nouveau en France sous les couleurs du France Nîmes olympique pour deux ans (64/66) où il bénéficiera de l'expérience d'un certain Kader Firoud, son coach à l'époque, pour apprendre et enrichir son bloc-notes d'entraîneur. A 32 ans, il rentre définitivement en Algérie où il fera une escale à Bel Abbès pour évoluer dans les rangs de l'USM Bel Abbès comme entraîneur-joueur. Il faut dire que même après l'indépendance, ce militant de la première heure n'a jamais cessé de servir l'Algérie en prenant les rênes de l'équipe nationale entre 1969 et 1971. A la tête du MC Alger (1974- 1977), il remportera 4 titres en trois saisons. Avec notamment, ce qui était grandiose, la première coupe d'Afrique des clubs de l'Algérie indépendante. A propos de cette performance, il aura ces mots tout de modestie : «Il n'y avait pas beaucoup de moyens comme de nos jours, mais il y avait des hommes à la tête du club et des jeunes avec un potentiel technique énorme. Pour ma part, je n'ai fait que provoquer cette petite étincelle et mes poulains se sont chargés du reste.» L'humilité d'un homme toujours disponible et au service de son pays et du football algérien surtout. «Je trouve dommage que les jeunes entraîneurs ne fassent pas appel à nous. En tout cas, on sera toujours là tant que la santé nous le permettra pour apporter notre expérience à ceux qui veulent en bénéficier.» Ceux sont les mots d'un joueur et d'un entraîneur qui aura marqué l'histoire de la balle ronde algérienne et qui a écrit les plus belles pages de l'Algérie pré et post-indépendante. Pour preuve, l'initiative de lancer une école de formation par wilaya, en compagnie de ses coéquipiers de jadis, Rachid Mekhloufi et Abdelhamid Kermali qui parrainent le programme tracé par le MJS. Un énième souvenir de cette génération dorée.


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