L'Algérie est un «partenaire majeur» de l'union pour la Méditerranée (UPM), qui doit être proclamée en juillet par le président Nicolas Sarkozy, a déclaré hier à l'Agence de presse algérienne (APS) le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner. «L'Algérie fait partie des partenaires majeurs sur lesquels nous comptons beaucoup» pour participer à l'UPM, a affirmé M. Kouchner, qui doit se rendre lundi à Alger où ce dossier sera abordé avec les responsables algériens. «C'est ce que je vais redire à mes interlocuteurs et c'est le sens du message que le président de la République m'a chargé de remettre à son homologue algérien», Abdelaziz Bouteflika, a précisé M. Kouchner. Le ministre français doit également rencontrer son homologue algérien Mourad Medelci. M. Kouchner a souligné que «c'est dans un esprit de renouveau» qu'il se rendra à Alger pour notamment parler de «la question cruciale de l'union pour la Méditerranée» «Nous sommes très attachés à la réussite de ce projet, qui sera au cœur de la présidence française de l'union européenne, à partir du 1er juillet prochain», a-t-il dit. «Le président Sarkozy souhaite que l'ensemble des pays concernés par ce projet ambitieux, tant au sein de l'Union européenne que sur la rive sud de la Méditerranée, soient pleinement associés à sa conception : il s'agit là d'une condition sine qua non du succès de cette entreprise», a-t-il ajouté. L'Algérie n'a pas formulé de réserves sur le projet d'UPM, mais elle a indiqué qu'elle attendait de connaître les projets «concrets» de cette initiative avant de se prononcer sur son éventuelle adhésion.