Plusieurs ministres, des ambassadeurs, des personnalités égyptiennes et arabes, ainsi que de nombreux artistes ont assisté, samedi soir dernier à la mosquée d'El-Hamidia Chadlia, au Caire, à une cérémonie de recueillement à la mémoire de la regrettée Warda El Djazaïria, décédée la semaine dernière. Ce dernier hommage a été organisé par l'ambassade d'Algérie au Caire et le syndicat des artistes égyptiens. La cérémonie s'est déroulée en présence notamment des ministres égyptiens de l'Information, Ahmed Anis, et de la Culture, Mohamed Saber Arab. L'ancien ministre de la Culture, Chaker Abdelhamid, le secrétaire général adjoint de la Ligue Arabe, Ahmed Benhelli et le Gouverneur du Caire ont aussi fait le déplacement pour rendre hommage à la défunte diva. Des ambassadeurs de pays arabes ainsi que plusieurs figures artistiques, des musiciens égyptiens et arabes étaient également présents à la cérémonie. De nombreux journalistes et photographes ainsi que les membres de la communauté algérienne au Caire ont aussi assisté au recueillement à la mémoire de feue Warda El Djazaïria.Après la cérémonie, au cours de laquelle tous les présents ont défilé devant la famille de la défunte pour présenter leurs condoléances, l'ambassadeur d'Algérie au Caire, Nadir Larbaoui, a pris la parole pour remercier les ministres, les ambassadeurs, les responsables égyptiens et étrangers, les artistes, les journalistes et tous ceux qui ont présenté leurs condoléances et ont fait part de leur compassion suite à la disparition de la diva.Dans une déclaration à la presse, le ministre égyptien de la Culture, Mohamed Saber, dira pour sa part que la regrettée Warda El Djazaïria, «artiste algéro-égyptienne et arabe, qui était un modèle pour les artistes arabes, a laissé un héritage musical exceptionnel pour le Maghreb et le Machrek». De son côté, le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Ahmed Benhelli, tiendra à souligner le statut et la stature de la défunte. Warda El Djazaïria «était une icône de la chanson arabe authentique», dira-t-il, en rappelant que la diva a contribué de part ses chansons patriotiques à nourrir l'esprit de résistance et de lutte contre le colonialisme. La disparition de Warda El Djazaïria constitue une grande perte pour l'art arabe authentique, ajoutera M. Benhelli, qui évoquera son attachement indéfectible à l'Algérie et à l'égypte. Warda avait d'ailleurs demandé, avant sa mort, que son cercueil soit recouvert des drapeaux des deux pays, vœu qui a été exaucé. APS