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Un atelier pour 20 journalistes africains spécialisés en la matière Mise en œuvre de la convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification
L'Afrique est le continent le plus affecté par les phénomènes de la désertification et de la dégradation des terres. Des fléaux que les pays de ce continent ne peuvent atténuer sans la contribution de la communauté internationale et également l'implication des populations concernées. Mais leur participation au programme de lutte serait sans efficacité si elle n'est pas soutenue par une large campagne de sensibilisation pilotée par cette catégorie d'acteurs de la communication que sont les journalistes africains spécialisés en la matière. Dans cette perspective, un atelier sur la mise en œuvre de la convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (Unccd) a été organisé hier par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, en collaboration avec le secrétariat exécutif de l'Unccd, au siège de l'Institut national de la vulgarisation agricole (Inva/Alger). Cet atelier, qui va se dérouler du 29 au 31 mai courant, a été inauguré par Luc Gnacadja et Rachid Benaïssa, respectivement secrétaire exécutif de l'Unccd et ministre algérien de l'Agriculture et du Développement rural, et y participent 19 journalistes africains, dont 5 algériens, sélectionnés par l'Unccd. Luc Gnacadja qui a pris la parole a rappelé à l'assistance : «Cet atelier des journalistes d'Afrique francophone est une composante primordiale de la stratégie de communication de la convention, adoptée lors de la 9e conférence des parties, à Buenos Aires en 2009.» Et de souligner : «Quoi de mieux pour mettre en oeuvre une stratégie de communication. C'est pourquoi votre implication dans le processus de la Cnulcd est jugée cruciale.» et que : «Le grand défi est la compréhension des populations concernées par les phénomènes.» Et de conclure son intervention sur l'objectif qu'«il faut au plus vite arriver à un taux de dégradation de 0%». Rachid Benaïssa a, pour sa part, indiqué dans son intervention : «La lutte contre la désertification et la dégradation des terres dans notre continent ne saurait aboutir sans une mobilisation effective et efficace des populations concernées.» Et d'ajouter que «leur implication durable passe, dès lors, par une double prise de conscience : la responsabilité collective du combat à mener et l'utilité pratique de leur engagement et de leur adhésion aux stratégies de lutte mises en œuvre». Il a ainsi estimé que «c'est dans ce sens qu'il convient d'œuvrer en accordant une plus grande attention à l'information et à la communication», qui, pour le ministre, représentent une composante essentielle de toute stratégie de lutte contre ces phénomènes. Il terminera par dire sur ce sujet : «C'est donc aux journalistes qu'échoit naturellement cette mission car c'est en effet grâce aux femmes et hommes de cette profession que la nature des phénomènes en cause peut-être expliquée» Rappelons enfin, qu'au programme de cet atelier, il est prévu aujourd'hui une visite sur le terrain dans les wilayas de Médéa et Djelfa. Selon les organisateurs cette visite va permettre aux journalistes de s'enquérir des meilleures pratiques pour combattre les effets de la dégradation des sols. Z. A.