«Vivre ensemble au-delà des différences» a été le slogan de la 3ème édition du cinéma arabe à Bruxelles qui a fait honneur au 7ème art algérien. En marge des projections de films, une table ronde a été organisée sur le thème «entre renaissance et crise, quel est l'avenir du cinéma algérien ?» La rencontre a été l'occasion pour les intervenants de débattre de l'avenir du cinéma algérien et des nouvelles orientations consacrées à la relance de la production cinématographique algérienne qui, après avoir connu un déclin, tente de revenir en force sur le devant de la scène ces dernières années. Ce débat, faut-il le souligner, a suivi la projection du film documentaire algérien Ça tourne à Alger du jeune réalisateur Salim Aggar. La table ronde a été animée par, entre autres, des cinéastes algériens, des producteurs ainsi que le critique et animateur du Festival international du film oriental de Genève (Fifog). En plus de l'Algérie, le festival a accueilli d'autres pays comme l'Egypte, le Maroc, la Tunisie, la Mauritanie, l'Irak et la Palestine. Sont absents du festival le Liban et la Syrie. L'espace d'un festival, Bruxelles s'est ainsi transformée en carrefour des cultures. La manifestation, se voulant un moyen de permettre les échanges entre différentes communautés afin de maintenir leurs diversités culturelles, a invité différentes figures du cinéma de différents pays, dont Salim Aggar, réalisateur algérien, Rola Mahmoud, actrice égyptienne, Hassan Bejelloum, réalisateur marocain, Ahmed Attef, réalisateur égyptien, Rachid Abd El Azziz El Omari, directeur artistique marocain, Tahar Houchi, journaliste et directeur du Festival du film oriental de Genève, Khaled Chouket, directeur du Festival du film arabe de Rooterdam, Guerroum Hamadi, directeur du Festival international de Rabat, Zohra Messaoud, actrice marocaine, Amany Khayate, réalisatrice égyptienne… Il faut souligner que ce festival, comme à l'accoutumée, s'assigne des objectifs qui s'inscrivent toujours au chapitre du dialogue des cultures et des civilisations. L'année dernière, à titre de rappel, le but était de permettre à des professionnels de présenter des œuvres cinématographiques s'inscrivant dans la préservation et la promotion de la diversité culturelle et l'encouragement du rapprochement à même de créer des liens et des passerelles pour le dialogue entre l'Orient et l'Occident. Pour la première édition, qui a été lancée en 2006, la volonté était de permettre aux citoyens bruxellois d'élargir leur horizon culturel et d'avoir une perception plus pertinente du monde arabe qui fait partie intégrante du monde contemporain. F. B.- C.