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Ghardaïa et ses sinistrés : entre fierté et opportunisme
Quelques semaines après les inondations, la gestion de la catastrophe n'est pas de tout repos
Publié dans La Tribune le 28 - 10 - 2008


Photo : S. Zoheir
De notre envoyé spécial à Ghardaïa
Samir Azzoug

Une vingtaine de personnes font face à la vitrine d'une boutique de photographe. Sur leurs visages se lisent la désolation, l'étonnement et l'affliction. Plus d'une quinzaine de jours après la catastrophe naturelle qui a frappé la vallée du Mzab, une série de photos aussi invraisemblables les unes que les autres sont affichées sur la face externe de la devanture en plein centre-ville de Ghardaïa.
Une grosse vague déferlante, boueuse et saumâtre immortalisée par des photographes au pire moment de sa furie, des personnes visiblement coincées par les eaux, bras en l'air, demandant du secours, des quartiers, jadis très propres, complètement défigurés, des ponts en partie effondrés, un porte-char renversé sur le côté, un véhicule suspendu à hauteur d'homme sur une bouche d'égout. «On a l'impression qu'une main d'homme l'a posé délicatement en équilibre», s'exclame un jeune homme au milieu de la foule. Ces images chaotiques, témoignages figés des inondations qui ont touché la wilaya de Ghardaïa le jour de l'Aïd (fête religieuse clôturant le mois de Ramadhan et coïncidant cette année avec le 1er octobre) et causé, au dernier bilan officiel, 43 morts, 86 blessés, 4 disparus et des milliers de sinistrés, hantent à jamais l'esprit du curieux qui se hasarde à les regarder. Telle la Méduse de la mythologie grecque, ces photos semblent avoir le pouvoir de raidir les gens qui les regardent de face. On a du mal à détourner le regard. «Cela n'est rien. Il y a des images vidéo prises par des amateurs avec des caméscopes ou des téléphones portables gravées sur CD. Elles se vendent comme des petits pains. Là, vraiment, on mesure l'ampleur du phénomène», nous informe Assem Boukhari, à peine 25 ans. En engageant la conversation, le jeune homme se propose courtoisement de nous servir de guide.
Malgré son jeune âge, Assem est le vice-président de l'Association culturelle d'études et de communication créée «au mois de Ramadhan, quelques semaines avant la catastrophe», informe-t-il. En véritable titi parisien, ou tel un gavroche, le jeune enfant de la ville est connu de tout le monde. «Grâce à l'association, on voulait renforcer les liens entre les deux communautés (malékite et ibadite) qui cohabitent à Ghardaïa. Ces inondations nous ont permis de travailler en collaboration avec d'autres associations pour la prise en charge des sinistrés. Nous servons en quelque sorte de lien entre la population de certains quartiers sinistrés et les pouvoirs publics», explique en chemin Assem, devenu par la force des choses le délégué des sinistrés des quartiers Hadj Messaoud et Mermed, lourdement touchés par la catastrophe.
Selon le bilan officiel et définitif, établi après le passage des agents du CTC (Organisme national de contrôle technique de la construction), plus de 2 000 habitations ont été détruites, plus de 2 600 sont fortement endommagées et 11 000 logements nécessitent des réparations limitées. 9 communes sur 13 ont été déclarées «zones sinistrées» par les pouvoirs publics.

El Ghaba : quand la solidarité atténue la calamité
On prend la direction d'une localité appelée El Ghaba, située en amont de la ville de Ghardaïa par rapport à l'oued Mzab. Elle a reçu la déferlante de plein fouet. Sur un côté de la rivière, une tente du Croissant-Rouge algérien est dressée. Des militaires de l'ANP s'activent à nettoyer le reste de la boue et des amas de terre, des troncs de jeunes palmiers arrachés (les plus vieux, bien enracinés, ont résisté) et d'autres déchets, pour dégager le lit de l'oued et redonner leur aspect originel aux hameaux limitrophes. Dans un quartier mozabite, un homme d'un âge avancé, barbe blanche et carrure imposante, nous accueille à bras ouverts. Il nous fait entrer dans sa propriété encore submergée par la boue. Dans un garage, une dizaine de jeunes entonnent des chants liturgiques qui redoublent d'intensité et le rythme s'emballe. «C'est leur façon de prouver qu'ils acceptent leur sort et qu'ils sont prêts à surmonter cette épreuve. Ils sont heureux de vous voir et de voir l'élan de solidarité nationale qui a fait beaucoup de bien aux sinistrés», explique le septuagénaire. Brouettes, pelles, pioches, bottes en plastique et manches retroussées, l'arsenal est basique mais l'effort est considérable. «L'armée, la Protection civile, la Sûreté nationale et les différents organismes de secours, sans oublier la population, ont effectué un travail titanesque. Parmi les jeunes que vous voyez, beaucoup sont venus d'autres quartiers moins sinistrés pour donner un coup de main», poursuit le chef de famille.
Sympathique mais ferme, il nous invite à prendre un verre de thé et des biscuits à même le sol. La maison est envahie par la boue. Le jardin ressemble à une petite jungle tellement les branches et les feuillages sont entrelacés. Le nettoyage pourrait encore prendre quelques semaines. Les jeunes nous font part de leur hantise : découvrir le cadavre d'un disparu ou celui d'un animal enseveli par la crue. «On a peur des maladies transmissibles», reconnaissent-ils. De ce côté, les services d'hygiène de la wilaya rassurent. En dehors de quelques cas de conjonctivite (inflammation des yeux) rapidement maîtrisés, aucune maladie contagieuse n'est à signaler.
Plus loin dans le même village, coutume locale, un habitant nous sert de guide pour visiter les lieux. Construites en terre sur la rive de l'oued Mzab, à quelques mètres seulement de son lit, les habitations ont été submergées par les eaux. Les plus proches de la rivière ont été les plus touchées. Bâties en R+1, alignées suivant des chemins exigus et tortueux, les maisons ont été fragilisées par la crue de l'oued. Plusieurs d'entre elles ont carrément cédé sous la pression de l'eau. «Heureusement, à la veille de l'Aïd, un grand nombre d'habitants sont allés passer les fêtes au bled sont [dans les ksours, ndlr]. Sinon il y aurait eu un massacre», se félicite notre guide.
Le même scénario que celui de la première bâtisse se décline sous nos yeux. Des hommes, tous âges confondus, et même des enfants, s'affairent à dégager les ruelles et nettoyer les maisons. Des militaires en treillis, outils en main, attaquent les gros chantiers.

Au quartier Hadj Messaoud, on est sinistrés mais fiers
La nuit tombante, on décide de retourner au centre-ville de Ghardaïa. Les restaurants sont fermés dès 22h, la nourriture est rare et les plats sont chers. La poussière résultant des amas de terre entassés après les inondations rend la respiration difficile et l'invasion des mouches coupe l'appétit. «C'est la période des dattes, pour cela qu'il y a autant de mouches», nous explique le restaurateur. Mais il faut dire que les mouches, ici à Ghardaïa, ont dépassé le stade d'insecte pour passer à celui de «bêtes féroces». On a l'impression que l'évolution de l'espèce a connu un bond ahurissant. Impossible de dormir avec ces insectes «dopés».
Le lendemain matin, nous retrouvons notre guide, Assem, pour visiter un autre quartier sinistré. Au centre de Ghardaïa, le quartier Hadj Messaoud est largement touché par les inondations. «On a dénombré plus de 1 500 familles sinistrées», informe Assem, délégué du quartier. Un habitant nous ouvre la porte de sa demeure en piteux état. Le sous-sol de la maison est encore sous les eaux. «On n'arrive pas à vider nos caves. Dès qu'on vidange les lieux, la terre imbibée refoule son eau et la cave est remplie à nouveau», désespère le père de famille. D'après les explications des habitants, l'interdiction de construire en hauteur (pas plus d'un étage) et la cherté du prix du foncier font que les gens construisent plusieurs caves en dessous du niveau du sol.
Chaque quartier dispose d'un garage ou deux faisant office de dépôt pour recevoir et distribuer les aides aux sinistrés apportées par l'Etat et les citoyens. On visite un des dépôts de Hadj Messaoud. De l'huile en bidons de 5 litres, des féculents, un sac de sucre… «Vous voyez, c'est la quantité distribuée par l'Etat pour 1 500 familles. Ce n'est pas suffisant. Parfois, nous sommes obligés de combiner pour ne pas léser les gens. A l'un, on donne un sachet de lait, à l'autre, un paquet de biscuits et cela dans la discrétion pour ne pas toucher les sensibilités», regrette un habitant du quartier dont c'est le tour de garde. Pourtant, les aides de l'Etat arrivent en masse à Ghardaïa. Au niveau d'un dépôt de dons, le plus important au niveau du stade omnisports Noumérat, la quantité de marchandises est impressionnante. Les semi-remorques en provenance des quatre coins du pays attendent leur tour pour décharger. Si certains sinistrés interrogés affirment que les aides de l'Etat sont suffisantes, d'autres font valoir «l'honneur de ne pas demander» et d'autres encore dénoncent des dépassements et des détournements. Il faut savoir que la situation n'est pas simple à gérer. Au nombre des sinistrés déclarés et recensés s'ajoute celui des non- répertoriés et l'intrusion de faux sinistrés. «En établissant les listes des gens touchés par les inondations, on a eu affaire à des personnes venues d'autres wilayas pour profiter de la situation. Ce sont des gens sans scrupules qui se déclarent sinistrés et nous n'avons pas les moyens de les identifier. Leurs arguments sont toujours les mêmes. Ils ont appris à dire comme les vrais sinistrés, que l'eau leur a tout pris, même les papiers d'identité», explique Assem.

Gestion des aides : les sinistrés dénoncent
Sur la gestion des dons, qui est prise en charge exclusivement par les agents du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales (dans chaque quartier est désigné un agent appelé délégué), notre guide fait part de certaines difficultés. «L'Etat a beaucoup donné. Mais le comportement de certains agents, délégués, et même des responsables de quartiers sinistrés issus de la population locale, cause beaucoup de problèmes. Il y a des tricheurs, des provocateurs et des agitateurs qui tentent de pourrir la situation» Le soir même, les habitants de Hadj Messaoud se rassemblent près du dépôt du quartier, hors d'eux. La raison du mécontentement, qui a failli tourner à la manifestation, est «le manque de respect de la part du délégué de quartier». Désigné par le ministère de l'Intérieur, «l'agent nous a traité de djianines [crève-la-faim]. Ce n'est pas tolérable. On préfère mourir de faim plutôt que de voir notre honneur bafoué», peste un habitant du quartier dont le vocabulaire utilisé et la manière d'être indiquent un rang de cadre de l'Etat. Aussitôt, les habitants se dirigent vers le siège de la wilaya pour demander que ledit délégué soit relevé de son poste. Une lettre de protestation, rapidement établie et signée par les sinistrés, est destiné au président de la République pour dénoncer les supposés agissements du délégué. Grâce à l'intervention des sages, la tension est tombée d'un cran et les manifestants ont rejoint leur quartier.
La veille déjà, à l'entrée de la ville de Ghardaïa, à Bouhraoua, des sinistrés pour les uns et des faux sinistrés pour les autres ont occupé les petites villas de Hai El Djamel. «Nous avons tout perdu dans les inondations. On refuse d'être logés dans les sites désignés par l'Etat, il n'y a ni commodités ni horma. On refuse que nos familles côtoient des gens qui n'ont pas nos valeurs. Et puis ces habitations, qui appartiennent au FNPOS [Fonds national de péréquation des œuvres sociales], sont fermées depuis une quinzaine d'années», s'exclame le porte-parole des 46 familles en question. Plusieurs bus des brigades d'intervention et des 4X4 de la Gendarmerie nationale font face à l'entrée du site.
Des véhicules sillonnent les allées. «On nous a promis de nous reloger aujourd'hui, nous avons vidé les lieux, mais jusqu'à présent on nous laisse dehors avec nos familles sans aucune solution de substitution.» Dans le calme et sans provocation, les gendarmes viennent, de temps à autre, s'enquérir de la situation. Un véhicule arrive, chargé de nourriture, et les hommes se réunissent autour de la pitance, mangeant à même le sol. Les femmes et les enfants étant éparpillés à travers les sites d'hébergement ou chez les proches.

Les locaux commerciaux ou les abris de fortune
Pour avoir un aperçu de la prise en charge des sinistrés, on se dirige vers le site dit «les cents locaux commerciaux» (projet présidentiel) de Bouhraoua. Dans des locaux flambant neufs, aménagés pour le commerce, plus d'une centaine de familles sont «casées» en attendant leur relogement par les pouvoirs publics.
Dans à peine une vingtaine de mètres carrés, des familles composées de plusieurs membres et parfois deux ou trois familles se partagent un local, selon les affirmations des sinistrés. «Ici, les conditions de vie sont insupportables. Il y a une source d'eau et quatre toilettes pour des centaines de personnes. Les conditions d'hygiène sont déplorables.
On n'a pas le droit de cuisiner, nos enfants en bas âge et les personnes âgées et souffrantes mangent froid. La nuit, on n'a pas suffisamment de couvertures pour dormir. Mais tout cela ne nous inquiète pas. On sait qu'on est dans un moment difficile. C'est l'avenir qui nous préoccupe. Comment allons-nous être logés ?» déplore la vieille Radjha, 90 ans, tenant dans ces bras le nourrisson d'une amie d'infortune. Né le jour de la «hamla», le bébé est emmitouflé dans une couverture, les yeux cernés de khôl.

Les mesures prises par l'Etat
En réponse aux préoccupations des sinistrés, les pouvoirs publics ont annoncé plusieurs mesures en faveur des zones déclarées sinistrées. L'Etat s'engage à mobiliser des entreprises pour la réparation des logements fortement endommagés, à réaliser un programme de 2 500 chalets, ajoutés aux 700 logements qui seront réceptionnés incessamment, et cela dans l'objectif de reloger les sinistrés avant la fin de l'année en cours.
En parallèle, l'Etat compte accélérer un autre programme de 2 000 logements sociaux et 3 000 ruraux dont la réalisation est en cours. En attendant, une aide au loyer, à raison de 12 000 DA par mois est proposée aux sinistrés qui se relogent eux-mêmes.
On saura par ailleur que les personnes qui voudront donner un coup de main pour le nettoyage des rues et des quartiers, ou exécuter toute action d'utilité publique seront rémunérées à raison de 12 000 DA par mois. «Je suis en train d'établir des listes pour les sinistrés oubliés, les malades chroniques, ceux qui demandent à percevoir la rémunération pour le loyer et les jeunes qui demandent à travailler dans le cadre de l'utilité publique.
Les choses ne sont pas simples et le tri va être difficile», explique Assem, qui sait que dans sa liste, il doit y avoir des «tricheurs». «L'Etat a beaucoup donné, mais certains comportements, d'un côté comme de l'autre, font peine à voir, ce qui complique davantage la situation. Mais cela se règlera, c'est une question de temps.»
Aux dernières nouvelles, un des habitants du quartier Hadj Messaoud nous informe que le délégué de quartier désigné par le ministère de l'Intérieur et contesté par les sinistrés a été remplacé. «Maintenant,
tout va bien. On travaille en étroite collaboration avec les services de la wilaya de Ghardaïa et cela se passe de manière idéale», témoigne notre interlocuteur.


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