Toutes les forces de médiation doivent être mutualisées pour aider le Mali à régler rapidement les crises auxquelles il est confronté, a indiqué dimanche à Alger M. Kamel Rezag-Bara, conseiller à la présidence de la République. "Toutes les forces possibles de médiation doivent être mutualisées en vue d'aider le Mali à régler rapidement les trois crises" auxquelles il fait face, a déclaré M. Rezag-Bara à la presse en marge d'un atelier sur les systèmes juridiques des pays du Sahel en matière de lutte antiterroriste. Le conseiller à la présidence de la République a relevé que la première crise est "interne", appelant dans ce cadre à ce que "le système constitutionnel démocratique reprenne ses droits à Bamako". La deuxième crise est en relation avec "une revendication identitaire légitime dans le nord du Mali, qui s'exprime parfois sous une forme, a-t-il dit, que nous n'approuvons pas et qui est celle de la partition et de la sécession". La troisième crise au Mali, a-t-il expliqué, est "la menace du terrorisme alliée à la grande criminalité qui s'étend actuellement dans le pays à la faveur de l'instabilité et de l'insécurité". Concernant les relations algéro-maliennes, M. Rezag-Bara a indiqué que "le Mali est un pays voisin et frère" avec lequel l'Algérie entretient de "très profondes relations humaines, économiques, politiques et géostratégiques". "Ce qui se passe au Mali nous intéresse au premier plan", a-t-il affirmé, ajoutant que l'Algérie participe avec la communauté internationale et l'Union africaine aux efforts de règlement de la situation de crise dans ce pays.