[image] Photo : Riad Par Younès Djama Les candidats à l'examen du BEM avaient rendez-vous hier avec les épreuves de mathématiques, anglais, histoire et géographie. Pour ce deuxième jour d'examen, les sujets étaient abordables ont estimé de nombreux candidats. Certains ont toutefois émis quelques réserves concernant le sujet de mathématiques jugé «long mais abordable». Pour Aymen, le sujet d'anglais était plutôt difficile. La mine défaite, il a avoué qu'il s'y est mal «pris». Ses camarades volent à son secours pour le consoler. à peine sorti du centre d'examen Bekkati, le jeune Amine s'en fut d'une fière allure raconter à sa maman, qui l'attendait à l'autre bout de la rue, son bonheur d'avoir bien abordé les sujets d'examen. «Il s'est entièrement consacré à la révision durant ces dernières semaines. Enfermé dans sa chambre, il n'en sortait que pour manger ou jouer à la PlayStation avec son frère cadet», témoigne la maman. Elle se dit sereine quant à la suite des épreuves. De son côté, Sanaa affirme qu'elle n'a pas eu de difficulté à répondre aux sujets d'examens. Grâce à son penchant pour les langues vivantes, elle assure qu'elle n'a fait qu'une bouchée du sujet d'anglais. Elle aussi douée en langues, sa camarade Chahinez affiche la même satisfaction. À noter, par ailleurs, que les candidats ont été unanimes à déclarer qu'ils ont été énormément perturbés, la veille, par l'épreuve de sciences islamiques. Et pour cause : le sujet d'examen comportait une question en dehors du programme enseigné. Beaucoup ont confié craindre une mauvaise note, surtout que le sujet est noté 12 points sur 40. À cet effet, des parents d'élèves ont interpellé le ministre de l'Education, Boubekeur Benbouzid, en vue d'annuler la question et de transférer les points sur les autres questions. À qui la faute ? Selon Messaoud Amraoui, chargé de la communication à l'Unpef (Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation), la responsabilité incombe en premier lieu aux enseignants chargés de l'élaboration des sujets. D'après lui, une partie du sujet de sciences islamiques figure effectivement dans le manuel scolaire, mais il a été supprimé du programme d'enseignement. Il se dit d'autant surpris que les enseignants n'ont pas eu vent de cette décision pourtant largement diffusée auprès du corps enseignant. À signaler le satisfecit des syndicats de l'éducation quant au bon déroulement des examens du Bac et du BEM et font part du fait que les sujets n'ont comporté aucune erreur.