Entamées tambour battant, dimanche, les épreuves du BEM 2012, se sont achevées hier, avec au menu le français et les sciences naturelles. Prise d'assaut par les collégiens qui en ont fait, durant trois jours, leur bastion, la ruelle située aux abords immédiats du lycée Kheireddine, Barberousse et le CEM Pasteur, grouille comme une fourmilière. Contents d'en avoir fini avec les épreuves du BEM, les candidats laissent enfin éclater leur joie, en affirmant tous qu'ils ont rempli convenablement leur contrat. Il faut dire que l'examen de cette année ne comportait pas de difficultés majeures. A l'exception de l'éducation islamique qui s'est invitée à l'examen, alors qu'elle avait disparu des programmes, toutes les autres épreuves étaient à la portée des candidats, du moins c'est ce que nous ont déclaré nombre d'entre eux. Même ceux qui redoutaient tant l'examen des mathématiques n'ont pas caché leur satisfaction et reconnaissent que les exercices étaient abordables. Abdelhak Kara est du même avis. Croisé juste à sa sortie de la salle d'examen, il nous a livré ses premières impressions, en soulignant que les sujets de français et de sciences, au menu du troisième jour, étaient accessibles et qu'il les avait résolus entièrement. Pour étayer ses propos, il a indiqué que la nature est un thème qui l'a souvent inspiré et que lutter contre la pollution est, pour lui, une mission noble pour sauver la planète. Ahmed Benzemamouche affiche, lui aussi, une mine radieuse. Accosté au bas des escaliers donnant sur le CEM Pasteur où il est scolarisé et a passé les épreuves du BEM, ce candidat, âgé de 18 ans, trouve que les sujets de français et de sciences étaient faciles et que globalement il était satisfait. Selon lui, il n'y a que l'examen d'anglais qui lui a posé quelques problèmes, mais pour le reste il considère qu'il a bien travaillé. Mustapha Bouali est le troisième candidat auquel nous avons demandé de nous livrer ses impressions à l'issue des épreuves du dernier jour. D'emblée, il nous a confié qu'il s'était bien débrouillé, dans l'ensemble, même s'il admet que c'est dans l'épreuve de français qu'il s'était beaucoup investi, parce que la langue de Molière le fascine, explique-t-il. D'ailleurs il dit avoir beaucoup lu sur la planète et sur la préservation de la nature. C'est pourquoi, il n'a éprouvé aucune difficulté à répondre aux questions et proposer même quelques solutions. Un quatrième candidat, qui a préféré garder l'anonymat, a trouvé, lui, que les programmes étaient trop chargés. Pointant un doit accusateur en direction de son professeure de maths, il a indiqué que c'est à cause d'elle qu'il a dû abandonner l'école et se préparer seul à l'examen. Apparemment, cela ne l'a pas beaucoup perturbé puisqu'il soutient avoir assez bien travaillé. Place maintenant aux résultats. En attendant, les candidats pensent aux vacances. Des vacances qu'ils voudraient passer au bord de la mer pour se reposer et préparer l'année scolaire prochaine.