L'expérience algérienne en matière d'insertion professionnelle des jeunes constitue un cas d'école pour nombre de pays dans le monde, notamment les pays du Sud, confrontés aux effets destructeurs de la crise financière mondiale qui menace la paix sociale surtout. Le gouvernement algérien avait adopté en 2008 un plan d'action pour la promotion de l'emploi et la lutte contre le chômage, a rappelé, à Genève (suisse), le secrétaire général du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed Khiat. Intervenant à l'occasion des travaux de la 101e session de l'Organisation internationale du travail (OIT), le représentant de l'Algérie a souligné que ce plan, inspiré d'une approche économique de lutte contre le chômage, s'appuie sur la «promotion de l'investissement générateur d'emplois, la valorisation des ressources humaines et la modernisation de la gestion du marché du travail en réhabilitant la structure publique de l'emploi». L'intervenant a en outre rappelé que cette stratégie «encourage l'initiative entrepreneuriale chez les jeunes et crée un nouveau dispositif de soutien à la production professionnelle des jeunes primo demandeurs d'emploi en privilégiant l'intégration durable dans le secteur économique productif». Le secrétaire général du ministère du Travail a précisé que le système de la sécurité sociale prend en charge toutes les questions prévues par les accords de l'OIT, notamment «les assurances contre la maladie, l'invalidité, les accidents de travail, les maladies professionnelles, l'assurance maternité et la retraite». Il a ajouté que la sécurité sociale en Algérie a connu tout au long de son histoire des développements et des réformes visant à «consacrer le principe de solidarité» auquel aspire la société. Le système de la sécurité sociale en Algérie, poursuit-il, «contribue réellement à la répartition des revenus entre les populations active et non active». Evoquant la situation déplorable des travailleurs palestiniens dans les territoires occupés, il a indiqué que ces derniers continuent de subir «les actes inhumains pratiqués par les autorités israéliennes qui entravent leur liberté de mouvement et de circulation». Il a appelé la communauté internationale ainsi que l'Organisation des Nations unies (ONU) à assumer leurs responsabilités et à protéger le peuple palestinien et les droits de ses travailleurs.D'autre part, l'Algérie a, en outre, appelé, les pays du monde à endiguer les effets de la crise économique, notamment dans le domaine social pour consacrer la paix sociale, tout en se félicitant de l'implication de l'OIT dans «la relance des économies pour rétablir la croissance génératrice d'emplois et garantir une protection sociale à l'ensemble des citoyens».